Nous reconnaissons tous que bon nombres de nos frères et sœurs se sont engagés dans l'armée, juste pour échapper au chômage qui sévi au pays depuis d'illustres...
Quand nous sortons pour la marche du peuple, c'est pour nous faire entendre.
Notre objectif n'est pas de décharger notre frustration sur les soldats exécutants d'ordre de ceux qui nous exploitent tous.
Nous sortons pour la fin de la minorité qui s'est accaparée de la richesse collective.
Le soldat et nous les manifestants sommes de la majorité miséreuse.
Les Hommes qui vivent la même situation ne doivent pas se battre entre eux.
Les Hommes qui subissent l'exploitation et l'oppression ne doivent pas s'entretuer entre eux.
Quand nous nous battons entre nous, nous jouons le jeu de la minorité pilleuse, elle nous dresse les uns contre les autres.
Avant, la minorité utilisait l'arme de l'ethnicité Nord-Sud pour créer le désordre dans nos camps.
Mais l'avènement de Tikpi et la misère généralisée nous ont tous ouvert les yeux.
Aujourd'hui nous de la majorité miséreuse nous sommes devenus un corps pour défendre notre dignité et droit à la richesse collective.
Ce corps social doit avancer avec ses bras . Et nos bras ce sont nos frères soldats qui sont sous l'emprise de la minorité pilleuse. Nous devons les libérer de leur prison psychologique.
Par nos actes et paroles, nous devons les faire comprendre que nous sommes dans le même camp et que nous devons lutter ensemble pour nous libérer de l'oppression et de l'exploitation du système cinquantenaire.
Faisons comprendre aux frères soldats Togolais que :
- Ses enfants et les nôtres vont dans les mêmes écoles. Ils s'amusent ensemble dans le quartier. Quand ils tombent malade, c'est les médicaments de rue que nous leur donnons dans les 70% voire 90% des cas. Nous les amenons dans nos hôpitaux mouroirs en cas d'urgence.
- En nous tuant, frappant quand nous manifestons, ils ne vont pas changer la condition de vie de leurs enfants. Leurs enfants à eux n'iront pas dans les écoles et universités des enfants de la minorité assassine. Pourquoi défendre une classe richissime voleuse qui crée la misère pour ses propres enfants?
- Leur femme et la nôtre accouchent ensemble dans les petites cliniques du quartier ou dans nos hôpitaux mouroirs. Et que dans nos hôpitaux mouroirs publics, nos femmes accouchent à même le sol et se couchent même par trois dans un lit d'hôpital durant leur séjour médical ou après accouchement. En nous frappant, rendant handicapé, ou nous tuant ; leur femme n'ira pas accouché dans des cliniques huppées de la capitale, ni à l'étranger dans des hôpitaux de qualité comme en bénéficient les femmes et maitresses de la minorité richissime.
- En nous tuant, rendant invalide pour la vie quand nous marchons, ses loyers à la fin du mois ne seront pas payés par la minorité. Sa femme ne va pas cesser de se plaindre de la misère à la maison.
- Il ne pourra pas aussi envoyer ses parents et famille en Europe pour se faire soigner.
- Ce n'est pas en nous tuant qu'il aura une retraite assurée. Et qu'il ne sera plus obligé d'être des agents de sécurité pour manger après ses années de service.
- Ce n'est pas en nous tuant , rendant invalide à vie qu'il va toucher intacte les primes des missions de Paix de l'ONU .
- En tuant , arrêtant , rendant invalide à vie quand nous manifestons pour une distribution équitable des bien collectifs, #C92Oroginelle, il ne fait que renforcer aussi sa misère, exploitation, humiliation. Il devient ainsi un simple chien de maison . Mais un Homme-Chien qui n'a même pas les droits et les devoirs des chiens de l'Europe.
- En nous tuant, arrêtant, rendant invalide à vie, pour le pillage continuel du Togo par la Minorité, il se détruit lui même et met en péril la vie de ses enfants.
QUE POUVONS NOUS FAIRE ENSEMBLE ?
Nous devons nous collaborer ensemble pour la fin de la dynastie cinquantenaire.
Dans nos maisons, quartiers, villages parlons aux enfants des soldats et à leur femme. Faisons les comprendre que notre frère soldat par son acte, son robotisme est responsable de leur misère.
Expliquons au soldat le danger de leur acte et aidons le à venir sur la voie de la désobéissance en commençant au début par des actes et paroles indirectes.
En se dressant contre nous lors des manifestations, il met en pérille pour rien sa vie pour des oppresseurs collectifs. Certes ils ont la supériorité de violence sur nous. Mais il peut arriver qu'en résistant à leur barbarie dans les rues, il peut être aussi victime. Et quand il va mourir ou devenir invalide à vie, la minorité viendra prendre soin de ses enfants et femme ?
Pour que nous évitons de nous entretuer gratuitement pour le bonheur de la minorité pilleuse, RPT-UNIR, il nous faut créer une complicité entre nous.
Dans la rue faisons nous comprendre ce message :
Manifestant : « Frères soldats, nous ne sommes pas là pour vous agresser physiquement. Mais nous sommes ici pour la renaissance du Togo, pour l'amélioration de ta condition de vie et la nôtre. Ne nous tue pas ; ne nous arrête pas, ne nous frappe pas sauvagement. Jouons en attendant votre désobéissance directe, le jeu du chien et chat. Ne nous agressons pas. Nous vivons les mêmes choses. Et notre oppresseur à nous tous c'est la minorité pilleuse . »
Soldat : « Nous avons reçu l'ordre de vous disperser violemment. Mais nous vous comprenons. Pour l'instant nous allons désobéir indirectement. Quand vous nous voyez venir avec force, jouez la fuite. Nous serons modérés dans nos actions. Aidons nous indirectement pour une libération collective. »
Quand les soldats ou miliciens décident de s'en prendre à nos vie malgré nos démarches de collaboration, la légitime défense est un droit.
Les soldats ont leurs enfants et femme qui vivent parmi nous. Faisons les comprendre qu'en nous tuant et rendant invalide à vie, nous serons obligés de s'en prendre aussi à leurs enfants et femme que nous connaissons.
La minorité pilleuse a aussi ses enfants, familles qui vivent parmi nous. Pour aider nos frères soldats à être décharger des ordres inhumains, nous devons ramener l'insécurité dans la maison et la famille de la minorité aussi.
L'insécurité généralisé dans le camp de la minorité pilleuse va obliger nos frères soldats à désobéir directement pour sauver le pays du chaos.
Les soldats togolais et nous les civils manifestants nous devons s'entraider entre nous pour la fin de l'oppression, l'exploitation et de l'humiliation.
Quand nous marchons devant les institutions militaires arrêtons et entonnons notre hymne national.
Devant un groupe de soldats que nous dépassons lors de nos marches saluons les et en les disant nous sommes frères et sœurs.