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10 octobre 2017

LE SOLDAT TOGOLAIS N'EST PAS NOTRE ENNEMI !

Nous reconnaissons tous que bon nombres de nos frères et sœurs se sont engagés dans l'armée, juste pour échapper au chômage qui sévi au pays depuis d'illustres...


Quand nous sortons pour la marche du peuple, c'est pour nous faire entendre.
Notre objectif n'est pas de décharger notre frustration sur les soldats exécutants d'ordre de ceux qui nous exploitent tous.
Nous sortons pour la fin de la minorité qui s'est accaparée de la richesse collective.

Le soldat et nous les manifestants sommes de la majorité miséreuse.
Les Hommes qui vivent la même situation ne doivent pas se battre entre eux.
Les Hommes qui subissent l'exploitation et l'oppression ne doivent pas s'entretuer entre eux.

Quand nous nous battons entre nous, nous jouons le jeu de la minorité pilleuse, elle nous dresse les uns contre les autres.

Avant, la minorité utilisait l'arme de l'ethnicité  Nord-Sud pour créer le désordre dans nos camps.
Mais l'avènement de Tikpi et la misère généralisée nous ont tous ouvert les yeux.
Aujourd'hui nous de la majorité miséreuse nous sommes devenus un corps pour défendre notre dignité et droit à la richesse collective.

Ce corps social doit avancer avec ses bras . Et nos bras ce sont nos frères soldats qui sont sous l'emprise de la minorité pilleuse. Nous devons les libérer de leur prison psychologique.
Par nos actes et paroles, nous devons les faire comprendre que nous sommes dans le même camp et que nous devons lutter ensemble pour nous libérer de l'oppression et de l'exploitation du système cinquantenaire.

Faisons comprendre aux frères soldats Togolais que :

- Ses enfants et les nôtres vont dans les mêmes écoles. Ils s'amusent ensemble dans le quartier.  Quand ils tombent malade, c'est les médicaments de rue que nous leur donnons dans les 70% voire 90%  des cas. Nous les amenons dans nos hôpitaux mouroirs en cas d'urgence.

- En nous tuant, frappant quand nous manifestons, ils ne vont pas changer la condition de vie de  leurs enfants. Leurs enfants à eux n'iront pas dans les écoles et universités des enfants de la minorité assassine. Pourquoi défendre une classe richissime voleuse qui crée la misère pour ses propres  enfants?

- Leur femme et la nôtre accouchent ensemble dans les petites cliniques du quartier ou dans nos hôpitaux mouroirs. Et que dans nos hôpitaux mouroirs publics, nos femmes accouchent à même le sol et se couchent même  par trois dans un lit d'hôpital durant leur séjour médical ou après accouchement. En nous frappant, rendant handicapé, ou nous tuant ; leur femme n'ira pas accouché dans des cliniques huppées de la capitale, ni à l'étranger dans des hôpitaux de qualité comme en bénéficient les femmes et maitresses de la minorité richissime.

- En nous tuant, rendant invalide pour la vie quand nous marchons, ses loyers à la fin du mois ne seront pas payés par la minorité. Sa femme ne va pas cesser de se plaindre de la misère à la maison.

- Il ne pourra pas aussi envoyer ses parents et famille en Europe pour se faire soigner.

- Ce n'est pas en nous tuant qu'il aura une retraite assurée. Et qu'il ne sera plus obligé d'être des agents de sécurité pour manger après ses années de service.

- Ce n'est pas en nous tuant , rendant invalide à vie qu'il va toucher intacte les primes des missions de Paix de l'ONU .

- En tuant , arrêtant ,  rendant invalide à vie quand nous manifestons pour une distribution équitable des bien collectifs, #C92Oroginelle, il ne fait que renforcer aussi sa misère, exploitation, humiliation. Il devient ainsi un simple chien de maison . Mais un Homme-Chien qui n'a même pas les droits et les devoirs des chiens de l'Europe.

- En nous tuant, arrêtant, rendant invalide à vie,  pour le pillage continuel  du Togo par la Minorité, il se détruit lui même et met en péril la vie de ses enfants.

QUE POUVONS NOUS FAIRE ENSEMBLE ?

Nous devons nous collaborer ensemble pour la fin de la dynastie cinquantenaire.
Dans nos maisons, quartiers, villages parlons aux enfants des soldats et à leur femme. Faisons les comprendre que notre frère soldat par son acte, son robotisme est responsable de leur misère.
Expliquons au soldat le danger de leur acte et aidons le à venir sur la voie de la désobéissance en commençant au début par des  actes et paroles indirectes.
En se dressant contre nous lors des manifestations, il met en pérille pour rien sa vie pour des oppresseurs collectifs. Certes ils ont la supériorité de violence sur nous. Mais il peut arriver qu'en résistant à leur barbarie dans les rues, il peut être aussi victime. Et quand il va mourir ou devenir invalide à vie, la minorité viendra prendre soin de ses enfants et femme ?

Pour que nous évitons de nous entretuer gratuitement pour le bonheur de la minorité pilleuse, RPT-UNIR, il nous faut créer une complicité entre nous.

Dans la rue faisons nous comprendre ce message :

Manifestant : « Frères soldats, nous ne sommes pas là pour vous agresser physiquement. Mais nous sommes ici pour la renaissance du Togo, pour l'amélioration de ta condition de vie et la nôtre. Ne nous tue pas ; ne nous arrête pas, ne nous frappe pas sauvagement. Jouons en attendant votre désobéissance directe, le jeu du chien et chat. Ne nous agressons pas. Nous vivons les mêmes choses. Et notre oppresseur à nous tous c'est la minorité pilleuse . »

Soldat : « Nous avons reçu l'ordre de vous disperser violemment. Mais nous vous comprenons. Pour l'instant nous allons désobéir indirectement. Quand vous nous voyez venir avec force, jouez la fuite. Nous  serons modérés dans nos actions. Aidons nous indirectement pour une libération collective. »

Quand les soldats ou miliciens décident de s'en prendre à nos vie malgré nos démarches de collaboration, la légitime défense est un droit.

Les soldats ont leurs enfants et femme qui vivent parmi nous. Faisons les comprendre qu'en nous tuant et rendant invalide à vie, nous serons obligés de s'en prendre aussi à leurs enfants et femme que nous connaissons.

La minorité pilleuse a  aussi ses enfants, familles qui vivent parmi nous. Pour aider nos frères soldats à être décharger des ordres inhumains, nous devons ramener l'insécurité dans la maison et la famille de la minorité aussi.

L'insécurité généralisé dans le camp de la minorité pilleuse va obliger nos frères soldats à désobéir directement pour sauver le pays du chaos.

Les soldats togolais et nous les civils manifestants nous devons s'entraider entre nous pour la fin de l'oppression, l'exploitation et de l'humiliation.

Quand nous marchons devant les institutions militaires arrêtons et entonnons notre hymne national.
Devant un groupe de soldats que nous dépassons lors de nos marches saluons les et en les disant nous sommes frères et sœurs.


Le long règne est un danger pour la paix collective.

Levons nous tous pour la #C92Originelle et le vote de la diaspora !

#TogoDebout, luttons sans défaillance

#Armée-Peuple

Fovi Katakou ( b-a-b-a , RAL )

Nature-Homme-Société

08 octobre 2017

LE RÉFÉRENDUM DE GNASSINGBÉ FAURE

Tout d'abord le référendum  est une expression populaire où le citoyen a le droit de choisir OUI ou NON.


A- OUI OU NON

Dans le cas du Togo actuel, le référendum que le système cinquantenaire nous propose est :

Oui = Le Pouvoir à Vie de Gnassingbé Faure
Car l'article 158 ( introduit par le système ) de la constitution dit  en Alinéa 2 : « Les dispositions des articles 52 et 59 ne sont pas applicables aux mandats réalisés et en cours du Président de la République et des députés. »
Ce qui veut dire qu'à la fin de chaque mandat avec Oui , les mandats passés et en cours seront toujours annulés. Le Oui est alors la légitimation du #CompteurAZero de Gnassingbé Faure.

Non= Nous peuple togolais nous refusons :
- la limitation du mandat
- Élection à deux tours .

Ce qui veut dire que Gnassingbé Faure se représentera au tant de fois comme il veut. Avec leur machine à fraude, les élections se gagnerons toujours par eux. 
Le NON est alors la légalisation constitutionnelle de la fraude électorale et du long règne de Gnassingbé Faure.

En conclusion, Le système cinquantenaire veut simplement rester le plus longtemps possible au pouvoir. Le référendum qu'il nous propose est un jeu de Dupe.

Il joue sur les mots : Référendum, limitation du mandat et élection à deux tours .


OUI = Pouvoir à Vie de Gnassingbé Faure, avec un #CompteurAZero toujours garantie à la fin de chaque deux mandats.

NON = Toujours l'élection à un seul tour et la non limitation du mandat, la légalisation de la fraude électorale au Togo en complicité avec nous, peuple même.

B- L'ARTICLE 60 EST D'APPLICATION IMMÉDIATE ?

L’article 52 porte sur le mode de désignation et la limitation des mandats des députés et des (futurs) sénateurs.

Article 59 : 
" Le président de la république est élu au suffrage universel pour un mandat de 5ans renouvelable une seule fois"

Article 60 " L'élection du Président a lieu au  scrutin uninominal majoritaire à deux tours."

Article 158, Alinéa 2  :
"Les dispositions des articles 52 et 59 ne sont pas applicables aux mandats réalisés et en cours du Président de la République et des députés."

Si nous suivons la logique de ces articles, l'article 60 est d'application immédiate.
Et qu'au même moment, les articles 52 et 59 ne sont pas d'application immédiate.

Par les articles 52 , 59 , 60 et 158  le système cinquantenaire nous dit simplement que la loi constitutionnelle est d'application immédiate.
L'introduction de l'article 158 est encore un coup de force de Gnassingbé Faure.
Pourquoi le système cinquantenaire n'a pas introduit l'article 60 dans l'alinéa2 de l'article 158 ?
Et pourquoi c'est seulement les articles 52 et 59 qui sont cités dans l'article 158 ?

Frère et sœur du Togo, nous méritons aussi de vivre comme un HOMME.
Exigeons simplement notre #C92Originelle et le vote de la diaspora.

Le referendum de Gnassingbé Faure est une insulte à notre dignité.

Il vaut mieux mourir point levé que ce référendum d'émasculation de tout un peuple.

Déclenchons ensemble le compte à rebours de la fin de  ce système cinquantenaire.


#TogoDebout , luttons sans défaillance !
#Nubueke

Vainquons ou Mourons, mais dans la dignité pour : « En aucun cas nul ne peut exercer plus de deux mandats. »

 

 

Fovi Katakou (  b-a-b-a )

Nature-Homme-Société