#Milawoe
#PasDe4Mandat
Nous n'avons plus le droit de nous cacher derrière les alibis des leaders ou oppositions, pour avoir la bonne conscience en justification de nos inactions et résignations durant cette lutte !
Le discours opposition-leader infantilise la masse et bloque la prise des initiatives d'actions de libération chez le peuple lui-même. Et à la question de savoir à qui tout ceci profite? C'est bien l'oppresseur qui y gagne du temps et continue de semer la confusion.
Dans une lutte de libération du joug d'un système oppressif, on s'engage pour la restauration et l'application des principes, valeurs qui font fonctionner les structures et institutions qui meublent la vie collective. On ne s'engage jamais pour un leader ni pour un quelconque parti politique. Notre démarche doit être claire afin que les leaders de la liberté et leurs militants sachent que nous ne nous engageons pas pour des titres ni pour remplacer un quelconque leader de liberté.
Pour être à l'abri des calculs politiques pour des intérêts personnels ; travaillons nous même à être les draineurs de foule pour créer un environnement juste, équitable pour les politiques pro-démocratie.
Quand nous aurons la foule, la masse du peuple avec nous dans la rue, nous ne verrons plus le jeu du calcul égoïste de leaders de la liberté (opposants) jusqu'à parler de trahison de la lutte. Pour aboutir à ce niveau de détermination et de mobilisation, nous devons nous impliquer nous-mêmes dans l'action citoyenne pour avoir de l'aura, enfin de conduire la foule dans la rue au moment venu. L'initiative de la rue doit être celle des acteurs citoyens du Togo nouveau.
Tant que nous ne travaillerons pas à nous faire révéler par la masse, nous serons toujours des jouets des politiques. Le Politique africain actuel, à cause de son conditionnement et l'histoire, est un capitaliste.
Et le capitaliste fonctionne par rapport à ses propres intérêts.
Quand nous (peuple) utiliserons les circonstances actuelles pour faire bouger le clan Gnassingbé, tous les leaders de la liberté, peu importe leur niveau d'implication ou d'interaction dans cette lutte, seront contraints de se soumettre et se ranger derrière les propositions concrètes du peuple. Car en tant que capitalistes, ils verront leurs intérêts soumis aux décisions, actions du peuple et donc s'y soumettront.
C'est bien ça, le pouvoir au peuple.
Si nous choisissons d'être des spectateurs, nous allons assister à la lutte de deux factions; le clan Gnassingbé d'une part et les leaders de la liberté d'autre part. Et chaque faction en fonction de son intérêt va agir comme il veut sans prendre en compte les intérêts du peuple.
C'est notre non-engagement effectif qui fait le lit des politiques capitalistes ; et surtout notre refus systématique de ne pas perdre au moins un doigt pour le Togo nouveau.
Le togolais veut aller au paradis, sans mourir.
Nous ne voyons uniquement que le coté dramatique de cette phrase et refusons de l'analyser en fonction de la réalité que nous vivons au Togo. La vie est une suite de conditions. Comme on le dit en anglais : No pain, no gain.
Bon nombre d'entre nous se permettent encore de rester dans cette mentalité hypocrite (excusez-moi le terme) en se contentant de la misère que nous vivons et en exprimant leur irresponsabilité à travers divers discours tant religieux qu’insensés dont le plus répandu: Mawulawoè (Dieu le fera).
Dieu n'a pas créé la situation dictatoriale que vie le peuple togolais. Dieu n'est pas à l'origine des problèmes de l'Homme. Malgré tout, si Dieu voulait et devait lui-même régler les problèmes que nous, Humains créons, il ne nous aurait pas doté de cerveau, intelligence et de pouvoir de décision.
D'autres peuples l'ont déjà compris, sont passés à l'action et ont pris leur destin en main.
Nous sommes une génération de résultats. La victoire est la nôtre maintenant.