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01 février 2018

LE GÉNOCIDE

« Le génocide est mauvais seulement quand il se déroule entre les blancs.» 


La démocratie africaine est-elle l'entretien des germes, actes, pensées pouvant produire des crimes de masse ?
La souveraineté africaine est-elle une spécialisation dans l'injustice sociale et l'oppression ?
La souveraineté est-elle la justice pour les uns et l'injustice pour les autres ?

L'UNESCO tweete ceci : « La prévention des génocides commence sur les bancs d'école. N'oublions jamais l'Holocauste.»

Au Togo que faisons pour la non-répétition des crimes de masse ?
Que font les acteurs, associations pour éviter une éventuelle nouvelle génocide à la  rwandaise au Togo et/ou en Afrique ?

« Un génocide est la destruction délibérée et planifiée d'un groupe ethnique, religieux ou national, dans son ensemble ou en partie. C'est un crime souvent perpétré par un État sur des motifs racistes ; le meurtre de masse est une de ses modalités mais n'est pas la seule. » WIKIPÉDIA

En 2005, à la mort de Gnassingbé Eyadema le 05 février, de graves crimes avaient été commis.
Des centaines de togolais furent tuer, des milliers de blessés et d'exilés pour que Gnassingbé Faure remplace son père.

Des différentes organisations de droit de l'homme ont attesté les crimes de 2005. Ces crimes furent en majorité l’œuvre des milices organisées .

Pour ramener le vivre-ensemble, les togolais à travers les leaders politiques ont signé l'APG (Accord Politique Globale). Grâce à cet accord Gnassingbé Faure est accepté malgré les crimes commis.
L'APG selon les togolais en 2005 va amener le pays à ne plus tomber dans des crimes de masse.
Pour la non-répétition des crimes, le HCRRUN (Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale) a été créé sur proposition de la CVJR (Commission Vérité Justice et Réconciliation ) et la purification nationale ont eu lieu. Le plus étonnant est que la CVJR n'a travaillé que sur les crimes de 1958 à 2005.

Tout compte-fait, les acteurs responsables des crimes de 1958 à 2005 sont disposés maintenant à ne plus répéter les crimes malgré qu'ils sont toujours au pouvoir. De 2005 à 2018 en fonction des crimes, de l'injustice sociale nous pouvons conclure que nous ne sommes pas dans la non-répétition mais dans une reproduction manifeste des crimes. Il y aurait même une complicité des acteurs de droit de l'homme dans la reproduction des crimes au Togo. Si non comment pouvons nous comprendre à nouveau le fait milice et les rebondissements des crimes et injustices depuis le 19 Août pour le #CompteurAZero de Gnassingbé Faure  ?

Les associations de droit de l'homme auraient eu beaucoup d'argents pour la promotion de la Paix au Togo.  Leurs actions ne furent qu'un outils pour permettre au pouvoir togolais d'avoir accès à des fonds des institutions internationales.
Pour ces associations la paix c'est amenée  la majorité à se taire malgré les crimes et l'injustice sociale. Une meilleure association de droit de l'homme c'est cette institution ou organisation qui disent aux jeunes, peuple : « Quand vous manquez de l'Eau, Pain, ne criez pas sur le groupe dirigeant car vous serez tués. Pour la paix taisez-vous. Quand on vous tue, arrête, torture ne réagissez pas. C'est l’œuvre de DIEU. DIEU le fera » .
Les organisations et institutions continentales  s'inscrivent aussi dans cette philosophie et logique  togolaise.

C'est ainsi qu'au Togo, le sifflet de la fonction manifeste de la reproduction des crimes fut la décoration du Major Kouloum le 26 Avril 2017 pour service rendu à la nation. Ce monsieur est cité par les rapports des droits de l'homme comme responsable des groupes qui ont commis des crimes en 2005 dans la ville d'Atakpamé.

Après ces décorations, le 19 Août quand les togolais sont  sortis pour dire : "nous voulons le PAIN et l'EAU pour tous et mettons fin au long règne..." c'était comme si le peuple togolais venait d'appuyer sur un bouton pour la reproduction officielle des crimes.

Le plus grave de tout ceci est que le HCRRUN continue malgré les crimes commis à distribuer de l'argent aux victimes choisis de 1958 à 2005. C'est comme si après ces nouveaux crimes nous aurons encore un HCRRUN . 
La philosophie du système dictatorial, cinquantenaire et sanguinaire du Togo est du style : « Nous pouvons tuer tout ceux qui ne sont pas de notre côté et crient sur nous. Après nous allons distribuer de l'argent aux enfants et familles des victimes et à ceux qui auront éventuellement survécus à notre colère. »

Ces manières de penser et de faire ne disent rien  à aucun des acteurs, institutions, associations nationaux  et continentaux.
Comme la logique de la solution des maux de la jeunesse, le groupe dirigeant n'est jamais la cause, c'est toujours la faute des jeunes, du peuple... Ils doivent simplement subir sans réagir.

Le blanc voulant avoir la bonne conscience par rapport à ses génocides commis en Afrique pendant l'esclavage, la colonisation s'accommodent au leadership de mauvaise foi de l'Afrique.  Ce qui comptent pour eux, c'est juste que leurs intérêts soient bien protégés. Cette complicité tacite permet encore aux blancs de commettre d'autres génocides quand leurs intérêts seront menacés ou quand il y aura un obstacle devant eux en Afrique.

La vie des jeunes africains et les actions des leaders nationaux, continentaux et mondiaux montrent que nous sommes loin de la non répétition des crimes de masse.
Et quand on parle du travail pour éviter les génocides futurs, ce n'est que par rapport à la société blanche.

La mort d'un blanc est un crime.
Alors que la mort d'un noir est une chose normale approuvée par le NOIR lui même. Un constat amer, mais qui n'est qu'une pure vérité.

À nous de lever les défis pour faire mieux que nos Père et Mères. Et nous devons mettre fin à la psychologie du CAÏN, au fratricide.

Fovi Katakou (b-a-b-a, RAL)

Nature-Homme-Société