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08 décembre 2019

Togo : L'HANDICAP ET L'ENGAGEMENT CITOYEN.


#Milawoe

#LeChangementCestMaintenant










L'humain est choqué de voir une personne apparemment inférieure à soi, tenir un raisonnement.










En ce mois de la journée internationale de handicap, je veux mettre la lumière sur la frustration de certains togolais de voir un handicapé (personne à mobilité réduite) réfléchir et raisonner.

Je me suis permis de faire des captures d'écran pour illustrer la réaction grégaire de nous humains quand on se rend compte que nous ne sommes pas supérieur à l'autre qui vie avec une situation d'handicap. 








Le 26 Novembre 2019 quand durant une sensibilisation légale, nous avons été arrêtés (par les forces de l'ordre) au niveau du pont d'Agoè, la réaction de nos jeunes frères soldats était très ridicule.
Pour eux, en tant qu'handicapé, pourquoi je me démerde pour mobiliser la population? 
Je devrais plutôt rester à la maison, me contenter de ma situation d'handicap ou aller carrément mendier.
En leurs termes, ils me demandaient pourquoi est-ce que je me permet de sortir de mon confort personnel, (en tant que handicapé) mobiliser la population apte à se lever contre le système?  
Le zélé soldat a eu le culot de me demander de descendre de la voiture moi-même, malgré ma situation.
Dans la voiture qui m'amène au SRI (service de renseignement et d'investigation) le gendarme qui était à côté de moi disait : « Je vais te gifler tu vas voir.  Toi aussi tu sorts. Tu peux courir ? »

Une fois arrivés au SRI, un groupe de gendarmes étaient restés devant la voiture et une fois encore (dans l'espoir de me ridiculiser, sans savoir qu'ils se ridiculisaient eux-même) ils me demandaient de descendre de la voiture.
Je leur ai dit : « Je ne peux pas. Allez m'apporter mon fauteuil roulant qui est à l'arrière de la voiture. »
Il fallait les voir me bombarder d'insultes.
« Toi , tu ne peux pas marcher et tu veux quoi ? Tu n'as que la bouche... »

Ces jeunes frères soldats me parlaient comme si je les défiais sur un terrain de combat physique.

Dans les groupes WhatsApp devant un manque d'arguments. La seule ressource pour certains (pro-système bien sûr), c'est de s'attaquer à mon handicap puisqu'ils sont en manque de raisonnement pour défendre leurs idées qui n'est rien d'autre qu'assurer leur pain quotidien auprès du système dictatorial. 

Même dans la vie active, des gens sont très gênés de voir une personne en situation d'handicape faire la même chose ou quelque chose de bien meilleure qu'eux.
Dans l'imaginaire collectif, une personne en situation d'handicape est un attardé mental. C'est une personne qui souffre d'un déficit mental. C'est un éternel assisté.
Pour d'autres c'est un être maudit.  

Ce qui est étonnant dans tous ces actes et réflexions primaires, c'est que dans aucune tradition, philosophie ou religion, il n'est dit ou mentionné que c'est la force physique qui crée, invente.   

Dans son livre : Puissances de la pensées, Omraam Mikhaël Aïvanhov dit : « Toute invention ou création visible à l’œil nu, donc physique a déjà été réalisé dans le psychique, dans le spirituel » En résumé, le physique n'invente pas, il ne fait qu'illustrer ce que l'esprit a déjà imaginé et créé. 
  


Nous devons tous nous sortir de l'idéologie de  considération de l'apparence, de forme.

Nous, certains autres, sommes venus sur terre pour mettre en cause la culture de l'apparence. 

Essayons d'analyser l'humain à travers sa pensée, ce qu'il produit, invente et non sur le physique d'une personne.

Chaque personne est un handicapé potentiel.
Tout être humain peut devenir un handicapé à tout moment. La vie est un mystère.  Soyons simple et humain !

Fovi katakou ( b-a-b-a , RAL )

Nature-Homme-Société

03 décembre 2019

Made In Togo : ÉCONOMIE DE SURVIE À LA LOTERIE.

#Milawoe

#LeChangementCestMaintenant !


ÉCONOMIE DE SURVIE À LA LOTERIE: Une logique qui bloque l'engagement citoyen. 

La domination érige d'abord son domicile dans le psychisme de l'opprimé.
La racine de la domination c'est l'obéissance active et passive de l'opprimé.
Cette obéissance est le fruit d'une forme de culture, de vision du monde que la machine de communication et de propagande de l'oppresseur diffuse en boucle dans la société pendant des année jusqu'à ce que ce dernier devienne un message subliminal dans le psychisme de l'opprimé.

L'objectif est de produire les individus résignés, indifférents des faits sociaux , des anti-leaders pro-démocratie.

Les prototypes d'Hommes issuent de la culture de domination cinquantenaire  au Togo fonctionnent avec ce modèle de logique.

Nous avons ainsi ces logiciels de logique qui animent le quotidien de la vie des créatures sociaux du système cinquantenaire.

Il s'agit de :
- Manotognéviadi ko (je préfère me contenter du peu que j'ai),
- AGbébada Gnowou Ekou (la vie misérable est mieux que la mort),
- Mawoulawè (Dieu le fera),
- Politique bégnan Timie (nous sommes fatigués de la politique),
- Adjédator Migné (vous êtes des menteurs),
- Je vais aussi manger un peu,
- Je suis apolitique, neutre...

Malheureusement, de jour en jour, les conditions de vie de ces types de togolais se dégradent. Seules quelques minorités arrivent à sortir leur tête de la misère pour un temps.Et parmi ces quelques rares élus, plus de 80% retombent dans la misère.

Mais ces histoires de réussite par le boycott de l'engagement politique, la  collaboration passive ou active avec le clan Gnassingbé ne profitent qu'à la machine de communication et de propagande de l'oppresseur. 

Les pasteurs, les coachs en développement personnel, certains leaders d'opinion, les médias, les réseaux sociaux, les chefs traditionnels... renforcent l'idée de pouvoir se sortir du trou de la misère en étant indifférent, apolitique ou en collaborant avec le clan Gnassingbé.

Ceci crée une pensée économique au Togo. C'est l'économie de survie à la loterie.  
Le terme loterie lui-même qui traduit un hasard avec une faible probabilité, comment peut-on y associer une pensée économique ?
Où un tel système peut-il être  développer si ce n'est dans un environnement dictatorial ?  

Dans sa boutique, sur sa moto, dans le transport en commun, au marché, au service,.. rien ne va. C'est avec difficulté qu'il trouve de quoi payer le loyer, l'électricité, les crédits de communication, de quoi se soigner en cas de maladie... Mais il croit dur comme fer que sa vie changera. Chaque matin, il se lève pour son activité économique de survie à la loterie. Il fait cet effort depuis plus de 10, 15, 20, 30, 40ans, mais il ne se décourage pas. Il croit toujours que son heure va sonner comme les histoires de réussites que diffuse la machine de propagande du clan Gnassingbé.
Beaucoup y laissent leur vie ou perdent leurs proches à cause de cette logique mais ils ne s'en rendent pas compte

Pour aider nos frères à se débarrasser du logiciel psychique de l'économie de survie à la loterie, nous les combattants de la liberté, devons sérieusement travailler sur les différents modèles de pensées qui alimentent cette arme de domination mentale.  

À la place de L'ÉCONOMIE DE SURVIE À LA LOTERIE, nous devons et allons proposer et propager : L'ÉCONOMIE COLLABORATIVE.

2020, rendez-vous du peuple par le peuple pour le peuple.

Nous sommes une génération de résultats. La victoire est nôtre, maintenant!


Fovi Katakou ( b-a-b-a , RAL )

Nature-Homme-Société

02 septembre 2019

Togo : 2020, analyses et actions pour le peuple.


#Milawoe
#2020NotreVictoire

La race africaine (Homme noir) est celle qui a subit la plus longue, tragique et terrible domination de toute l'histoire de l'humanité, une domination résumée sous le nom de Colonisation, pour ne pas dire traite négrière. 
Cette oppression a toujours des répercutions sur l'Afrique. Plus le temps passe, plus les yeux s'ouvrent, la mentalité évolue et la jeunesse en apprend d'avantage, mais rien qu'une minorité consciente s'efforce à sortir de cette domination occidentale.
Face à cette volonté et réalité, des questions se posent dont la principale :
Comment se défaire du joug occidental? 
Une simple question qui pourtant reste jusqu'alors sans réponse ni solution. Que des idées, des réflexions... Parce que de nos jours le premier problème de l'Afrique, si je ne me trompe pas bien-sûr, c'est l'africain, c'est le leader, le dirigeant africain!  

Ici, on est au Togo, et il y a un adage qui dit: C'est la souris de la maison qui livre, trahit ou vend le maisonnier à la souris sauvage de la forêt. 

Gouvernement corrompu, dirigeant corrompu, sanguinaire, dictateur... En voici ceux contre qui le peuple doit d'abord lutter avant d'espérer se développer et s'affranchir de l'oppression occidentale. Car nos dirigeants africains d'aujourd'hui sont sans doute des sous-préfets de l'occident, un genre de porte dérobée qui ouvre un lien direct qui permet à l'occident de continuer son néocolonialisme dans tous les sens. 

Le peuple togolais agonise, nous agonisons. Bientôt 60 ans d'indépendance, et voilà où nous en sommes, en tant que pays, en tant que peuple libre.
Togolais mon frère, togolais ma sœur, il ne nous reste plus que 6 mois pour faire ce que nous n'avons pas fait en 60ans.
Le Togo est bien trop longtemps sous une dictature, celle du clan Gnassingbé.
Celui qui veut la paix, prépare la guerre... L'africain veut aller au paradis sans mourir...
C'est des phrases que nous entendons au quotidien mais délibérément, nous choisissons de les ignorer car elle nous font peur. Pourtant c'est la fuite de responsabilité et les conséquences du système éducatif dictatorial qui amènent à en arriver là.
Mourir ne traduit forcément pas la mort physique. La guerre ne traduit pas forcément l'usage d'arme à feu ou de tous genres, ni le sang, ni des morts... 

Pour cette lutte qui a débuté depuis des dizaines d'années et qui est presque à la fin, le togolais doit apprendre de partout. Nous devons apprendre des forces, faiblesses, erreurs, techniques, stratégies des révolutions précédentes et même de l'oppresseur contre lequel nous luttons. Ensuite le togolais doit récolter toutes ces connaissances, les modifier selon ses principes de non-violence, d'amour pour le peuple et la nation, de soif de liberté, égalité, justice et partage et les appliquer contre l'oppresseur dictateur. 

Bientôt 2020 et nous le savons tous, les  forces de perversion d'élections pour la conservation du pouvoir du clan Gnassingbé sont  les soldats zélés, les miliciens et les bourreurs d'urnes. Mais que faisons nous de ces hommes qui se mettent au service du mal ?

Nous nous contentons de les dénoncer entre nous uniquement. Certains arrêtés, remis à la sécurité, sont relâchés après.

Que pouvons nous faire pour dissuader ces bras armés de continuer par soutenir  Gnassingbé Faure ?

Avec nos Smartphones et la communication 2.0, nous devons  les tuer socialement sans toucher à leur intégrité physique.

Comment allons-nous donc procéder ?

Les services de renseignement ont une base de données où ils ont nos noms, adresses et photos. Ils savent où nous habitons. Tous ceux qui à visage découvert se lèvent contre le long règne, les services de renseignement ont des informations dans leurs bases de données, les concernant.

Nous les combattants de la liberté, devons donc créer aussi une base de  données pour répertorier les noms, photos, lieux d'habitations, si possible des vidéos des miliciens, bourreurs d'urnes et soldats zélés. Nous devons mettre également dans notre base de données les informations concernant les parents et la famille de ces miliciens, soldats zélés, bourreurs d'urnes.

Nous devons mettre sur les réseaux sociaux les images et les adresses des bras armés de Gnassingbé Faure. A chaque fois qu'ils se déplacent, ils doivent croiser le regard accusateur des citoyens togolais.

Nous devons, grâce à notre base de données, constituer un dossier relatif aux bras armés de Gnassingbé Faure et le déposer dans les ambassades des pays étrangers et dans toutes les institutions internationales. Nous devons faire des  expositions de leurs images et adresses  dans les rues, écoles et universités des tous les pays où se trouvent les combattants de la liberté.

Notre objectif est de les amener à assumer publiquement leur rôle du maintien de la dictature du clan Gnassingbé, partout dans le monde. Et leurs enfants et petits fils doivent voir leur père ou grand père en action de sabotages de l'avenir de tout un pays pour satisfaire l'humeur d'une seule personne.

Togolais de tout le Togo, nous devons et allons faire en 6 mois, ce que nous n'avons pas fait en 60ans.

2020, rendez-vous du peuple par le peuple pour le peuple !

Nous sommes une génération de résultats. La victoire est nôtre, maintenant.

Fovi Katakou ( b-a-b-a , RAL )

Nature-Homme-Societe

04 juillet 2019

Fovi KATAKOU : MES REMERCIEMENTS A TOUS !!!

#Milawoe

#PasDe4Mandat 

 






Ni la prison, ni la mort ne peuvent nous empêcher de militer pour l'amour pour tous sans distinction aucune.
 

  


Ce que nous faisons, les actes que nous posons, ce que nous réclamons, les oppresseurs d'aujourd'hui et leurs enfants aussi y bénéficieront dans le Togo nouveau car nous luttons pour l'alternance, la justice, le bien-être, l'équité, égalité et amour pour tous sans distinction aucune.







Merci à nous tous pour notre mobilisation contre ces arrestations arbitraires (dont mes camarades de lutte et moi avons été victime) sous-couvert des alibis de la non accréditation auprès de la CENI.






Pour des élections dans une normale démocratie, les citoyens ne devraient pas avoir besoin d'accréditation de la CENI pour faire une action citoyenne, patriotique et publique à travers le contrôle et suivie du déroulement des élections. C'est un devoir et droit citoyen pour tous sans distinction aucune. Mais au jour d'aujourd'hui, n'étant plus une surprise pour nous, le système cinquantenaire et dictatorial RPT-UNIR traite notre action citoyenne d'illégale voir criminelle, ce qui a abouti à notre enlèvement, mes camarades de lutte et moi par le Service de Recherches et d'Investigations SRI.  


Je suis sociologue de formation. Pour une étude des faits sociaux, nous utilisons différentes méthodes de collectes de donnée dont l'une est l'observation participante.
La veille citoyenne que nous avons fait, c'est de l'observation participante pour la collecte des informations liées au fait « élections locales 2019 ». C'est une méthode scientifique pour avoir des informations fiables. 

Notre action a été, de la veille citoyenne pour une élection transparente.


Nous savons qu'au fond de vous, vous savez  que ce que nous faisons c'est du bien pour la démocratie, le pays, le peuple, nous tous. Vous savez aussi que mes écrits, c'est dans l'avantage de nous tous et non un outils terroriste comme vous l'affirmez, la honte au visage. 

Dans un environnement de misère et d'injustice, nous ne pouvons affirmer que nous avons la paix. Le terrorisme est nourri par la misère et les situations d'injustices. La personne qui lutte pour le pain pour tous sans distinction aucune n'est pas un criminel.

Le Togo ne sera pas toujours comme ça. Vous le voulez ou non, le Togo-Nouveau va prendre forme bientôt. A vous de voir de quel côté vous voulez être quand il arrivera, notre Togo-Nouveau. Mais n'oubliez pas, c'est pour bientôt. Vous le savez déjà et donc vous avez peu de temps pour vous décider.

Osez agir pour l'histoire mes frères soldats, officiers !

Nous avons tous le Togo pour héritage.  Aujourd'hui vous avez tous les éléments pour inscrire vos nom dans le cahier d'histoire du Togo et du monde. Nous croyons en vous malgré le rôle que vous jouez aujourd'hui.

Merci à nous tous !







Nous sommes une génération de résultats. La victoire est la nôtre maintenant !








Fovi Katakou ( b-a-b-a , RAL )

Nature-Homme-Société

27 mai 2019

Peuple togolais, réveille-toi.





#Milawoe

 

#PasDe4Mandat







Nous n'avons plus le droit de nous cacher derrière les alibis des leaders ou oppositions, pour avoir la bonne conscience en justification de nos inactions et résignations durant cette lutte !

Le discours opposition-leader infantilise la masse et bloque la prise des initiatives d'actions de libération chez  le peuple lui-même. Et à la question de savoir à qui tout ceci profite? C'est bien l'oppresseur qui y gagne du temps et continue de semer la confusion. 

Dans une lutte de libération du joug d'un système oppressif, on s'engage pour la  restauration et l'application des principes, valeurs qui font fonctionner les structures et institutions qui meublent la vie collective. On ne s'engage jamais pour un leader ni pour un quelconque parti politique. Notre démarche doit être claire afin que  les  leaders de la liberté  et leurs militants  sachent que nous ne nous engageons pas pour des titres ni pour remplacer un quelconque  leader de liberté.

Pour être à l'abri des calculs politiques pour des intérêts personnels ; travaillons nous même à être les draineurs de foule pour créer un environnement juste, équitable pour les politiques pro-démocratie.

Quand nous aurons la foule, la masse du peuple avec nous dans la rue, nous ne verrons plus le jeu du calcul égoïste de leaders de la liberté (opposants) jusqu'à parler de trahison de la lutte. Pour aboutir à ce niveau de détermination et de mobilisation, nous devons nous impliquer nous-mêmes dans l'action citoyenne pour avoir de l'aura, enfin de conduire la foule dans la rue au moment venu. L'initiative de la rue doit être celle des acteurs citoyens du Togo nouveau.

Tant que nous ne travaillerons pas à nous faire révéler par la masse, nous serons toujours des jouets des politiques. Le Politique africain actuel, à cause de son conditionnement et l'histoire, est un capitaliste.
 Et le capitaliste fonctionne par rapport à ses propres intérêts.

Quand nous (peuple) utiliserons les circonstances actuelles pour faire bouger le clan Gnassingbé, tous les leaders de la liberté, peu importe leur niveau d'implication ou d'interaction dans cette lutte, seront contraints de se soumettre et se ranger derrière les propositions concrètes du peuple. Car en tant que capitalistes, ils verront leurs intérêts soumis aux décisions, actions du peuple et donc s'y soumettront. 
C'est bien ça, le pouvoir au peuple. 

Si nous choisissons d'être des spectateurs, nous allons assister à la lutte de deux  factions; le clan Gnassingbé d'une part et les leaders de la liberté d'autre part. Et chaque faction en fonction de son intérêt va agir comme il veut sans prendre en compte les intérêts du peuple.

C'est notre non-engagement effectif qui fait le lit des politiques capitalistes ; et  surtout notre refus systématique  de ne pas perdre au moins un doigt pour le Togo nouveau. 



Le togolais veut aller au paradis, sans mourir. 
Nous ne voyons uniquement que le coté dramatique de cette phrase et refusons de l'analyser en fonction de la réalité que nous vivons au Togo. La vie est une suite de conditions. Comme on le dit en anglais : No pain, no gain. 
Bon nombre d'entre nous se permettent encore de rester dans cette mentalité hypocrite (excusez-moi le terme) en se contentant de la misère que nous vivons et en exprimant leur irresponsabilité à travers divers discours tant religieux qu’insensés dont le plus répandu: Mawulawoè (Dieu le fera). 
Dieu n'a pas créé la situation dictatoriale que vie le peuple togolais. Dieu n'est pas à l'origine des problèmes de l'Homme. Malgré tout, si Dieu voulait et devait lui-même régler les problèmes que nous, Humains créons, il ne nous aurait pas doté de cerveau, intelligence et de pouvoir de décision. 
D'autres peuples l'ont déjà compris, sont passés à l'action et ont pris leur destin en main.








Nous sommes une génération de résultats. La victoire est la nôtre maintenant.








Fovi Katakou ( b-a-b-a , RAL )

Nature-Homme-Société

05 mai 2019

CHANGEMENT ET UNITÉ NATIONALE. #TOGO

#Milawoe
#PasDe4Mandat


Nous semblons toujours, après 59 ans d'indépendance et pratiquement 30 ans de crise socio-politique et économique ne pas comprendre le Changement et unité nationale, comment y parvenir et surtout ses avantages pour l'avenir du peuple. 


Le Changement et unité nationale:

- C'est la renaissance de la  société togolaise à travers la restauration des institutions et structures, pour les mettre au service de l'Homme, où chaque togolais (e) sans distinction aucune peut développer ses potentialités, son génie et les mettre au service du Togo, de l'Afrique et du monde entier.

- C'est s'indigner quand un frère ou sœur togolais (e) est victime de l'injustice, de l'arbitraire au Togo et ailleurs.

- C'est la conception, que la lutte pour un Togo nouveau n'est pas une question d'un combat entre les partis de la liberté et ceux qui sont au pouvoir. Ou qu'il faut lutter pour un leader ou parti politique pour se dire engager. 

- C'est une lutte pour soi-même pour se libérer de l'injustice et de l'oppression. 

- C'est se battre pour :
  • la justice pour tous sans distinction aucune. Car la justice pour tous protège tout le monde sans exception. L'injustice n'a pas d'ami ni fils, ni frère... 
  • Le principe de l'alternance maintenant, car il est une source de sécurité et de protection de la société contre le long règne, stabilise les structures et institutions en créant la culture de l'émulation à travers le passage successif des différents groupes de personnes au poste de décision, conception et d'exécution. Car le long règne est un danger mortel pour les oppresseurs et les opprimés. Il bloque les énergies créatives, inventives imaginatives de tous les citoyens.
  • Le partage des richesses à travers une gestion efficace de la société.

Le changement; c'est se dire: le problème du Togo c'est mon affaire. Je ne vais plus attendre un leader, parti politique, ni l'étranger avant de me lever, d'agir pour mettre fin à l'injustice, l'exploitation et l'oppression.

Le changement c'est d'arrêter de se plaindre dans nos maisons, coins en accuser les autres. Mais c'est de commencer par agir pour le changement dans nos maison, quartier, village, région, zone d'influence. C'est d'arrêter soi-même de dire, faire, penser des choses qui retardent le Togo nouveau.

La parole est énergétique même dans nos colères. Ayons la pensée positive pour le changement. Nous devons commencer par vivre le changement et le sentir maintenant !

Si je dois dire, faire une chose qui va décourager, démobiliser un frère ou une sœur pour le Togo nouveau, je dois automatiquement m'abstenir de le faire, car je dois toujours compléter l'action du camarade de lutte, renforcer la détermination des combattants.

C'est croire en notre propre capacité à agir pour un Togo nouveau.

Nous sommes une génération de résultats. La victoire est nôtre maintenant !

Fovi Katakou ( b-a-b-a , RAL)

Nature-Homme-Société

La jeunesse togolaise se parle. #1

#Milawoe
#PasDe4Mandat

''Transcription d'une partie de l'une des fréquentes discussions des jeunes togolais, au parlement de la jeunesse.''

Tinus : Bonjour mes frères et sœurs. Vous allez bien (à la togolaise), j'espère. J'ai cru comprendre que nous sommes encore ici, au parlement de la jeunesse pour discuter comme d'habitude de la situation de notre Jeunesse-Togolaise, des problèmes du pays et bien sûr comment sortir de cette crise socio-politique et économique qui dure depuis je ne sais combien d'année, puisque je suis né dedans et de toute ma vie, je n'ai encore vu aucun changement.

Il m'arrive de dire que nos parents ont échoué dans cette lutte, mais tant qu'ils sont en vie et souhaitent avoir des petits-enfants venant de nous, ils devront retrousser les manches et continuer la lutte, cette fois-ci avec la stratégie que la nouvelle génération propose, car s'il y a une chose qui terrorise, nous les jeunes togolais aujourd'hui, c'est de mettre au monde nos progénitures, nos enfants, dans cet environnement qui n'est pas du tout favorable à la liberté et la joie de vivre. Nous le savons tous, la stratégie de nos ainés n'avait fait que renforcer l'oppresseur et aujourd'hui, voilà où nous en sommes.

Bien attendu, quand un être humain normal, ambitieux, assoiffé de liberté et de joie de vivre nait, grandit et demeure dans un environnement dictatorial, peu importe son pacifisme, il fini par laisser l'animal qu'il a en lui, prendre le dessus, en développant la détermination, la rage, la colère et surtout malgré lui, la violence pour finalement acquérir sa liberté si nécessaire au prix de sa vie.

Aujourd'hui en 2019, nous en sommes à 59 ans de soit disant indépendance et de règne du système sanguinaire, dictatorial et cinquantenaire du clan Gnassinbgé.

Le système RPT-UNIR ayant plus de 50 ans d'expérience dictatoriale à son actif est à son apogée, mais il ne pourra être combattu au bout de quelques jeux de mots, sans action à l'appui. Ce système doit être combattu au bout de roulette-russe suivi de stratégies de d'échec et mat.

Ma solution a moi, celle à laquelle je pensais depuis des années, j'ai fini par la trouvé à travers les écrits de notre frère et combattant de la liberté, Fovi Katakou. J'analysais des solutions sans pouvoir me spécifier sur l'essentiel, mais maintenant j'y suis, grâce aux articles de notre frère, précisément son article sur le Blog Jeunesse-Togolaise titré Message à la jeunesse togolaise #1
Cette solution n'est bien sûr pas entièrement de moi, mais elle vient de la synchronisation d'idées entre nous jeunes conscients qui veulent la liberté de notre peuple. Je pense en avoir assez dit. Plus d'actions sur le terrain déterminera l’efficacité ou pas des idées et solutions que nous avançons pour libérer le peuple des mains de l'oppresseur-dictateur. Allons lire cet article et bien d'autres, mais d'abord, la parole est à vous, quelles idées, solutions proposez-vous? Le débat est ouvert...

Kodjo : Les partis politiques doivent repenser autrement la lutte.

Kouma :  Pourquoi c'est  seulement aux partis politiques  de repenser autrement la lutte ? Nous (citoyens) aussi, pouvons repenser autrement la lutte et agir.
 La dictature est d'abord une question mentale. Et nous la subissons tous.

Trop longtemps, nous nous sommes mis en situation d'acteurs passifs et nous pensons que ce sont les autres c'est a dire certaines personnes (les partis politiques de la liberté)  qui doivent réfléchir et agir pour nous libérer.

Quand on arrive à la situation comme la nôtre. La liberté dépend plus de la minorité active, jeunes éclairés, que des partis politiques. Chaque togolais qui pense qu'il faut une nouvelle chose au Togo, doit s'approprier lui-même la lutte.

Il doit travailler sur lui même pour s'émanciper de la culture, logique et philosophie du RPT-UNIR premièrement. Ensuite devenir un acteur du changement dans sa maison, son quartier, village, dans sa zone d'influence.

Son travail consistera à libérer les esprits de l'emprise du conditionnement cinquantenaire.

 Nous devons donc nous  faire comprendre, et faire comprendre à l'autre que la lutte pour un Togo nouveau n'est pas une affaire entre les partis politiques et le clan Gnassingbé. Et qu'il faut lutter pour un parti politique ou un leader avant de se dire, combattant de la liberté pour un Togo nouveau. 

Si on lutte pour un Togo nouveau, on ne lutte pas pour une personne, ni pour un parti politique. On lutte pour soi-même et pour sa génération future.

Si on n'a pas de résultats, la première personne à accuser, c'est soi-même et jamais l'autre. L'opprimé togolais doit donc sortir de sa boucle de victimisation pour la responsabilité Citoyenne.

Kodjo : C'est vrai , mais le contexte  togolais est compliqué. Il y a un mais... 

Kouma : Où se trouve ce fameux le mais ?
Ce mais, c'est exactement le facteur à corriger et c'est à nous de travailler là-dessus. Nous ne devons plus attendre un miracle des partis politiques, d'un leader, de la CEDEAO ou d'éventuelles bonnes volontés empoisonnées venant de l'occident.

Nous devons simplement croire en nous, oser et construire notre avenir.

Kodjo : Au Togo c'est compliqué. On tire des balles réelles sur les manifestants qui ne sont autres que le peuple, la jeunesse qui est censé être la relève de demain.

Kouma :  Rien n'est compliqué. C'est l'esprit humain qui perçoit ainsi.

Ce qui retarde la lutte,c'est que la minorité active s'accroche trop à son petit confort et laisse les politiques agir seul.

Kodjo : Où veux-tu en venir ? je ne te suis pas encore.

Kouma : Agissons en acceptant de perdre au moins un doigt pour le Togo nouveau.

 Nous pouvons dans la rigueur et discipline retourner leur violence contre eux.

Le système nous livre une guerre. Nous devons simplement avoir l'esprit de guerrier. Et nous devons savoir que dans une guerre ce n'est pas les armes, le principal atout pour la victoire, mais plutôt le moral, courage et audace des combattants.
Combien de citoyens déterminés qui acceptent de mourir sans réagir, dans un mouvement de foule, Gnassingbé Faure pourra tuer avant d'être obligé de partir ?

L'étudiante soudanaise disait : « Ce ne sont pas les balles qui tuent. C'est le silence des gens qui tue ».
Les soudanais disaient : « La liberté ce n'est pas une statue. C'est le sang, la vie ».

Ce système est déjà à terre. C'est à nous de nous discipliner, de croire en ce que nous faisons et en nous même.

Kodjo : Cette lutte a débuté depuis 1990...

Kouma :  Combien de tentatives avant la fin de :
  • l'esclavage ?
  • colonisation ?
  • apartheid ?
Quelle lutte les français n'ont pas fait pour leur dignité ?
Mais aujourd'hui les gilets jaunes sont encore dans la rue pour la dignité humaine.

La durée de vie de l'oppression dépend des opprimés.
 C'est le silence et l'inaction des opprimés qui renforcent une dictature.

 Une lutte pour déconstruire, déstructurer une dictature, est un travail continu. 

Mais au  Togo on lutte pour 6 mois, 2ans, 3ans et après on prend bagages et âme pour aller rejoindre l'oppresseur et faire pire que lui. Ce comportement, nous l'observons chez les militants, citoyens et leaders.

Nous devons nous-même togolais, nous émanciper de la culture de la lutte saisonnière.

Chacun de nous doit s'approprier cette lutte avec une culture citoyenne et patriotique. Elle doit devenir notre champ car nous sommes des copropriétaires du Togo. 

Nous sommes une génération de résultats. La victoire est nôtre maintenant !

Fovi Katakou ( b-a-b-a , RAL )

Nature-Homme-Société

30 avril 2019

Message à la Jeunesse Togolaise. #1

Message à la Jeunesse Togolaise. #1

 #Milawoe
#PasDe4Mandats



Ne nous inquiétons pas de leurs élections, ni réformes.
Ils peuvent même faire appel à Satan pour concevoir les lois afin que les arrières petits fils de Gnassingbé Faure puissent accéder au pouvoir familial: pure illusion.

Gnassingbé Faure va partir. C'est une évidence.

Ce n'est pas en disant aux frères et  sœurs de Kara que Dieu même est au courant du manque d'eau potable dans la région que Faure restera éternellement au pouvoir.

Ce n'est pas en continuant par tuer, arrêter arbitrairement les enfants et les jeunes qu'il restera à vie au pouvoir.

Chaque jour qui passe, le clan Gnassingbé efface ses traces dans l'histoire du Togo.

Nous, nous devons simplement arrêter de voir la lutte comme une affaire entre les partis politiques de la liberté et le clan Gnassingbé.

Nous luttons pour la restauration des principes et valeurs humaines.
Nous luttons pour donner sens à la vie humaine au Togo.

Chacun de nous doit travailler sur sa propre libération, celle des membres de sa maison, des voisins et amis du quartier, du village.

Nous ne devons plus attendre un parti politique ni un leader avant de nous indigner de la situation de misère, d'injustice et d'arbitraire qui se déroule sur le sol togolais.

L'enjeu est de sortir massivement par tout au même moment.  Cette sortie sera pour rentrer avec le Togo nouveau. Le Togo, notre Togo nouveau existe et il nous est possible de l'obtenir, de le construire au bout de quelques sacrifices que nous ne regretterons guère une fois ce dernier obtenu.


Nous devons maintenant travailler notre propre mental et celui de tous les combattants de la liberté pour aboutir à ce niveau de détermination et de courage où nul ne se dispersera quand il y aura encore des bastonnades, des tires de gaz lacrymogène, des balles réelles.

Nous ne devons  avoir que deux options :
  • Le départ immédiat de Gnassingbé Faure en confiant la transition à une élite de l'Armée et de la société civile.
  • Tous ceux qui sont sortis pour le Togo nouveau,  arrêtés ou tués. 

Pour avoir cet état psychologique, nous devons nous défaire des sujets de distraction, diversion et de mensonge.

 





Nous sommes une génération de résultats. La victoire est nôtre maintenant !
 








Fovi Katakou ( b-a-b-a , RAL )

Nature-Homme-Societe

07 avril 2019

Décrédibilisation à travers les réseaux sociaux

#Milawoe 

Décrédibilisation des combattants pour la liberté à travers les réseaux sociaux ? 
Nouvelle technique de l'oppresseur : technique honteuse; perte de temps et d'énergie.

Abat les joutes verbales sur les réseaux sociaux !

Le jeunesse togolaise devient de plus en plus consciente de la misère que le système cinquantenaire lui fait vivre. Mais comme dans toute société en crise, il y en a toujours une jeunesse inconsciente minoritaire richissime proche de l'oppresseur, qui n'a dieu que pour le pot de vin que lui verse ce dernier et dont elle, cette minorité dépend jusqu'à ce qu'elle ne tombe avec l'oppresseur qui n'est ni immortel ni éternel.
De nos jours, au Togo, existe une partie de la jeunesse (heureusement minoritaire) qui continue de croire que le système cinquantenaire Gnassingbé est éternel et donc n'a dieu que pour ce dernier. Il m'arrive des fois de me demander si ces derniers n'ont pas eu la chance d'apprendre l'histoire réelle selon laquelle malgré plus de 400 ans de pratique, l'esclavage de notre peuple, du peuple noir a fini par être aboli? 
Aujourd'hui, cette fine partie de la jeunesse togolaise se permet d'enterrer sa dignité, pour au nom de l'oppresseur, essayer de dénigrer, décrédibiliser, décourager voir anéantir ses frères et sœurs jeunes qui sont conscients et dénoncent la situation socio-politique et économique du Togo.

A cette minorité qui devrait plutôt avoir honte de se dire encore être togolais et fier, j'enterre ma colère et au nom de notre Togo à tous, je lui adresse ces quelques mots avec de l'énergie positive dans l'espoir qu'elle changera de mentalité avant qu'il ne soit tard pour elle. Car le Togo avance à son rythme et se débarrasse étape par étape des traitres de la nation...

Au lieu de disperser nos énergies dans des invectives sur les réseaux sociaux, commençons maintenant par anticiper les choses en posant de bonnes questions.
En se basant sur les faits Tunisien, Burkinabé et Algérien, toutes les options pour le Togo nouveau doivent être abordées avec une sérieuse réflexion.

1- La voie électorale avec une analyse minutieuse en prenant en compte tous les étapes peut donner un résultat avec la mobilisation et la détermination du peuple.

Ainsi l'élection se fera en trois étapes :

 Avant les élections : 
  • Obtenir les réformes nécessaires pour la transparence électorale ; la #C92Originelle (en disant stop au 4ème  mandat),
  • Bien former et encadrer les agents des bureaux de vote,
  • Bien vérifier et réviser les liste électorales et cartes d'électeurs,
  • Se préparer par tous les moyens légaux à obtenir les résultats des bureaux de vote dans les délais, tout en se préparant à d'éventuelles coupure d'électricité et internet(dont l'oppresseur se sert souvent pour frauder les élections).

Pendant les élections : 
  • Vérifier le nombre de bureaux de vote et leur crédibilité, 
  • Éviter  au maximum les fraudes électorales, tout en faisant voter tous les électeurs potentiels,
  • Surveiller le déroulement du vote du sud au nord ainsi que le dépouillement des bulletins de vote.
Après les élections :
  • Occuper tout le territoire pour revendiquer en cas de vol, les vrais résultats des dépouillements,
  • Se préparer mentalement et psychologiquement à défendre son vote même au péril de sa vie,
  • Mettre en place des cellules de résistance citoyenne dans tous les quartiers, régions, préfectures...

 2- La misère généralisée actuelle peut en tout moment provoquer un mouvement spontané de  libération du peuple. 

Il suffit juste de prendre un taxi, une  moto-taxi et d'aller dans les marchés, le retour d'école des élèves... pour constater la bombe sociale.
Les mesures impopulaires du système cinquantenaire par rapport à l'augmentation des prix de produits pétroliers, de l'augmentation des taxes sur l'éclairage public de 1 à 5f, le chômage des jeunes vont bientôt provoquer un mouvement pour la dignité humaine.

Mais tous ces éléments ne donnent un résultat qu'avec un discours cohérent des opprimés. Et que les opprimés prennent conscience des schémas mentaux qui les rendent résigner  indifférents face à l'oppression et l'exploitation.

Comme le dit Steve  BIKO : « L'arme de l'oppresseur c'est l'âme de l'opprimé » . Cette compréhension ne viendra pas des discours d'insultes ou du  dénigrement des camarades de lutte.

Pour l'éclosion de la conscience citoyenne pour l'appropriation de la lutte par les citoyens eux-mêmes, nous devons travailler sur ce qui va renforcer la détermination, la conviction de la masse à se libérer elle même.

Pour accélérer le processus de la libération de la nature égoïste togolaise, nous devons « rendre l'oppression plus oppressive en lui ajoutant la conscience de l'oppression;  la honte plus honteuse en la divulguant ». 

Ceux qui se libèrent de l'oppression et de l'exploitation n'ont pas 1000 têtes.

La seule différence entre eux et nous à l'instant présent est qu'ils ont décidé de prendre leur destin en mains en transformant les énergies de colère, frustration, de ressentiments en une énergie du combat pour la libération de tous.
Ils ont choisi d'être acteur de leur destin et de lutter pour des principes et valeurs.

Ils n'étaient pas enfermés dans les idéologies de :
- Leader d'abord
- Parti politique d'abord
- Angélisme leader

Ils ont compris que l'école, l'hôpital, le dispensaire, la route, l'environnement économique prospère, les emplois,,, ne dépendent pas de leader ni parti politique, ni de leader ange, mais de l'engagement citoyen pour une vie plus digne.

Ce qui ne nous permettra pas de sortir comme un seul Homme pour le Togo nouveau, est mauvais et donc contre-productif. Et nous devons arrêter de le faire si nous voulons vraiment le Togo nouveau.

Nous sommes une génération de résultats. La victoire est nôtre maintenant !

Fovi Katakou ( b-a-b-a , RAL )

Nature-Homme-Société

Par la jeunesse togolaise, pour le Togo.

#Milawoe

Pour améliorer son futur, la jeunesse togolaise étudie son histoire, son passé, analyse son présent et en conclu en ces mots, les différents changements qu'elle doit s'apporter à elle-même et à la société togolaise, afin de pouvoir, dans un futur proche vivre un présent radieux...
Aujourd'hui, le jeune togolais dit, nous disons : 

Nous voulons un Togo Nouveau. Nous ne cherchons pas qui a tord ou  raison.
Nous ne sommes pas à un concours d'éthique Politique. Sur ce terrain d'éthique, nous n'en sortirons pas gagnant. Les causes sont profondes et chacun cherchera à se justifier en noircissant l'autre.

La colonisation et les plus de 50ans du système dictatorial ont eu raison sur les processus de socialisation de l'Homme au Togo.
La seule chose que nous devons retenir nous les jeunes, est de faire un travail sérieux sur nous-même pour extirper en nous les tares liées  au leadership actuel du pays, car « personne n'est notre ami , ni notre ennemi. Tous les Hommes sont nos maîtres ».

Au nom du Togo Nouveau nous devons arrêter la dispersion de l'énergie en se concentrant sur ce que nous voulons vraiment. 
Nous devons faire le dépassement de nous mêmes pour éliminer les ressentiments négatifs. Nous ne  devons pas laisser la haine, la colère, la frustration nous dicter notre manière de parler, faire et penser.

Relativisons tous les propos et faits des camarades de lutte. L'adversaire c'est la nature égoïste qui a pris racine au Togo. Nous devons ensemble avec nos frères et sœurs du RPT-UNIR déraciner la nature égoïste togolaise.

Pardonnons l'autre, même s'il refuse de reconnaître son tort. C'est difficile certes, mais ce n'est pas impossible. Il est dit : « Si vous avez la foi comme la graine , vous pouvez demander à cette montagne de se déplacer. Et elle se déplacera. »

Ayons aussi l'humilité, de reconnaître que les choix de nos mots et formulations de phrases blessent les camarades de lutte, ce qui risque de les ou nous amener tous à avoir des ressentiments contre nous-même et donc perdre de vu l'objectif principal de la lutte.

Nous sommes à un tournent décisif de notre histoire.
Nous savons sur quoi nos frères et sœurs du RPT-UNIR comptent  pour se maintenir au pouvoir. Nous ne devons pas le perdre de vue dans toutes nos démarches pour le Togo nouveau.

Pour un peuple debout, nous devons armer mentalement la masse à la résistance citoyenne.

Cette force et énergie qui nous amène à dire ''ça suffit maintenant'' ne viendra pas de nos joutes verbales entre camarades de lutte.

Mettons fin à la récréation au nom du Togo Nouveau.

« Osons Inventer l'Avenir » , du Togo !
« Là où s'abat le découragement s'élève la victoire des persévérants » Sankara .

Nous sommes une génération de résultats . La victoire est nôtre maintenant !

Fovi Katakou ( b-a-b-a , RAL )

Nature-Homme-Société

21 mars 2019

#Milawoe-Togo: La peur de la mort - Démystification.

#Milawoe

« Dans une lutte de libération d'un peuple, il est indispensable de travailler à la déconstruction, démystification des faux concepts qui enchaînent l'esprit, le mental des opprimés. » 


Nous choisissons de parler aujourd'hui du concept: ''La peur de la mort''. Nous allons aborder sa déconstruction, démystification en deux phases.

  1. L'Analyse du concept ''mort'' dans une lutte de libération.
Dans un environnement socio-culturel, politico-économique où la vie de l’être-humain, est banalisée, utiliser la peur de la mort pour prôner la paix est un pure mensonge.

Dans notre réalité à nous, au Togo, à chaque tentative du peuple pour se soustraire du joug du clan Gnassingbé, lorsque l'action collective n’aboutit pas (rien qu'à la première tentative) au résultat souhaité, nous remarquons tous un regain de discours du genre: « Les gens sont morts inutilement... le Togo n'a plus besoin de Martyrs... les jeunes sont arrêtés pour rien... il y a eu des blessés inutilement... »
En analysant en profondeur le concept ''mort'' et les discours tendant à préserver les togolais d'elle (mort), il y a sans doute, un constat de manipulation, d'instrumentalisation de la masse.

La mort existe t-elle vraiment si nous nous référons aux croyances, à notre culture ?

La vie humaine se termine t'elle avec la perte du corps humain qui se traduit par cette fameuse ''mort''?

Einstein définit la matière comme une condensation d'énergie et donc la désintégration de la matière libère l'énergie. Ce qui veut dire que le corps humain n'est qu'un produit de la condensation de l'énergie et la mort n'est que la désintégration du corps humain pour la libération de l'énergie. A la naissance, l'énergie de base qui nous a été donnée à tous par le Dieu créateur, se modifie, se développe, et se synchronise avec l'expérience de la vie, le choix de vie que chacun en a fait. Cette énergie finale que nous résumons en divers termes, telle une expérience de vie, la vieillesse ou carrément la sagesse... , après la désintégration du corps, est censée marquer à jamais l'humanité et donc laisser l'empreinte de notre existence, des décennies après notre mort. 

      Après leur mort, en fonction du choix de vie qu'ils ont mené, la désintégration de leur corps a laissé jusqu'à nos jours et peut-être à jamais leur existence, leurs philosophies, leurs idées, histoires et expériences dans nos mémoires et se transmet de générations en générations. 
Je veux parler là, en commençants par les figures religieuses de Abraham, Moïse, Jésus, Mahomet en passant par les figures révolutionnaires comme Che Guevara, Nelson Mandela, pleins d'autres de tout genre, comme Malcolm-X, Martin Luther King, 2PAC, Tracy Chapman, pour aboutir aux nôtres, ceux et celles qui ont marqué et redonnent au quotidien, l'espoir à la jeunesse africaine : Sylvanus Olympio, Thomas SANKARA, Tavio AMORIN... 

Dans un environnement socio-culturel et politico-économique où :
  • La route qui est censée faciliter le déplacement, tue des milliers de personnes par an et cause des centaines de milliers de blessés à vie,
  • Les hôpitaux, dispensaires tuent, provoquent d'autres maladies par manque de matériels et de personnels de santé adéquats,
  • Le chômage et la misère désintègrent  la cellule familiale et provoquent la délinquance juvénile avec son lot du banditisme et de prostitution,
  • Les média publics abrutissent la masse à travers leurs émissions (excusez-moi le terme) à la con, 
  • La musique qui est censée cultiver puis divertir la population et adoucir les mœurs est utilisée pour abrutir la jeunesse,
  • Il existe une justice favorable aux oppresseurs et même pas équitable aux opprimés...
Pouvons nous encore chanter aux opprimés qui meurent déjà à cause du système d'organisation sociale cinquantenaire : ''la mort inutile'' ? Quand ceux-ci se lèvent pour la désintégration de la structure sociale qui déjà, les tue au quotidien  ?

Ces centaines voir milliers  de blessés issus de routes défectueuses qui s'en vont se soigner dans les hôpitaux mal équipés ne vous disent rien ? Que constatons nous à la traumatologie de nos hôpitaux publics au Togo ?

Le dictateur, le dominant pour obtenir l'obéissance de la masse sans contraintes physiques utilise le concept ''mort'' pour rendre les opprimés résignés, fatalistes. 

Jésus disait : « N'ayez pas peur de celui qui peut tuer le corps, mais ne peut rien contre l'esprit... »

Dans toutes les croyances religieuses sur terre, la mort n'est pas la fin de l'Homme. 

Chez nous au Togo, si nous nous référons à la culture Ewe . La mort est appelée, EKOU. Et ce même Ekou signifie encore la graine, le noyau. 

Pour devenir un Ekou dotant du pouvoir germinatif, il faut alors un travail sur soi même en incorporant les principes universels dans son savoir-faire, savoir-vivre, savoir-parler et un véritable engagement dans son milieu de vie. Ceci pour avoir un environnement favorable à la germination d'Ekou humain et à sa croissance.

D'où vient alors cette croyance de la peur de la mort ?
A qui profite la psychologie de la peur de la mort  ?

Si nous n'agissons pas, nous sommes déjà tués par la gestion du clan Gnassingbé et donc le système oppressif n'est pas inquiété.

Si nous agissons, certes ils peuvent nous tuer, mais nous pouvons aussi déstructurer, désintégrer le système oppressif cinquantenaire.

Nous n'allons pas nous suicider. Mais avec la réalité que nous vivons au Togo, si nous devons mourir, au moins mourrons : 
  • en faisant quelque chose de bien; mourrons en essayant d'améliorer le futur de la population togolaise; 
  • en disant haut la vérité que la minorité richissime n'arrive pas à dire, de peur de se voir priver des pots de vins par l'oppresseur;
  • en réclamant la justice, de bonnes routes, des hôpitaux équipés avec de bons personnels, le travail, un niveau de vie décent... 
Une minorité de la jeunesse togolaise a commencé à réaliser la splendeur de la réalité à propos de la désintégration du corps humain pour donner place à l'énergie qui marque à jamais les esprits... C'est un début. La route a été et sera encore peut-être longue, mais la majorité de la jeunesse togolaise et africaine finira par prendre conscience de cette réalité (ou plutôt, priorité à une vie évolutionnaire).

Nous ne nous inspirons pas, le monde entier, aujourd'hui, ne s'inspire pas de Nelson Mandela ou de Thomas Sankara parce qu'ils ont été des dictateurs ou qu'ils ont opprimé, affamé, torturé, tué leur peuple... 
La vie elle même est une suite infinie de condition. Quiconque rêve de finir sa vie comme ces derniers, comme Bob Marley, comme tant d'autres doit avoir comme priorité, la justice, l'équité, le respect de l'être-humain et surtout le bien aux yeux de Dieu. 
Faisons face à la réalité, quel rapport, qu'est-ce que l'humanité retient aujourd'hui des autres figures de l'histoire, comme Hitler, Mobutu Sese Seko, Idi Amin, Blaise Compaoré, Nyassingbé Eyadema ou encore Paul Biya avec son bilan actuel ? Je vous laisse en conclure.

La liberté d'après l'histoire des peuples ne s'obtient jamais en restant inactif, passif ou en collaborant avec l'oppresseur.

Entre la psychologie des  bastoustans c'est-à-dire collaborer avec l'oppresseur pour obtenir une liberté variable selon l'humeur du prince et la vraie liberté ; Mandela et les noirs sud-africains ont choisi la voie humaine du pouvoir politique.

Notre constitution nous dit : « Vainquons ou Mourons dans la dignité !  »

Nous sommes une génération de résultats. La victoire est nôtre maintenant !

Fovi Katakou ( b-a-b-a , RAL )

Nature-Homme-Societe

18 février 2019

DÉGAGISME

Le dégagisme à la togolaise.


Le syndrome du péché adamique fait encore du ravage dans le champ socio-culturo-politico-économique au Togo . Et il provoque la maladie du dégagisme, si on peut l'appeler ainsi.

Le syndrome du péché adamique consiste  à se lancer dans la recherche d'un bouc-émissaire parfait dans une crise, dans une situation d'extrême complexité.

Le dégagisme est la doctrine qui consiste à laisser l'oppresseur, le système oppressif pour se concentrer sur  la destruction du bouc-émissaire parfait d'abord avant toute action, initiative pour la recherche de la solution efficace.

Le Togo, toujours victime de l'érection du veau d'or dans toutes les phases de la lutte pour un Togo nouveau .

  - Dans ce pays, ils nous ont  dit que le problème togolais c'est : la famille Gnassingbé-Olympio, et donc le jour où ces deux familles seront ensemble, le Togo sera un paradis sur terre.

  - En 2015, ils ont dit que Fabre a trahi le peuple parce qu'il a participé à l'élection présidentielle et ils disaient que c'est à cause du chef de file de l'opposition que Fabre participe aux élections pour légitimer le clan Gnassingbé.

  - En 2019, malgré l'implication de nous tous dans cette nouvelle phase de la lutte, débutée en août 2017 et marquée par les élections du 20 décembre 2018  ; nous accusons  la C14 d'être encore le responsable de la présence du clan Gnassingbé. Et donc pour nous, la solution serait le dégagisme de la C14 pour sauver le Togo de la main du système cinquantenaire.

Une question à nous tous : « Était-ce avec le dégagisme que Tikpi a fait son éruption sur le champ politique ? »

Nous nous  invitons à relire et à méditer sur le discours du 02 juillet 2017 de Tikpi, de même que son dernier discours de bonne année qui est un guide aussi pour nous.

Le clan Gnassingbé en est conscient que ni aujourd'hui, ni demain nous ne pourrons en un clin d’œil ou par effet d'une baguette magique oublier nos morts, disparus, exilés, et les aimer voir envisager qu'ils dirigent la pays pour d'éventuelles éternités. Ils en sont conscients qu'ils en sont à un point de non retour et donc ne peuvent que profiter de la confusion dans nos rangs, de nos colère et résignation pour gagner un peu de temps durant lequel ils pourront vivre encore leur illusion de gouvernance.

Nous sommes une génération de résultats . La victoire est nôtre maintenant !

Fovi Katakou ( b-a-b-a , RAL )

Nature-Homme-Societe

15 février 2019

MON SANG POUR LE TOGO ( 3 )





Le mouvement #Nubueke organise la troisième édition du #MonSangPourLeTogo ce Samedi 16 février au Centre National de Transfusion Sanguine, CNTS de Tokoin Doumassesse (Adewi) de 8h à 13h.

La science, la médecine et la technologie ont permis d’améliorer considérablement notre santé, mais il existe quelque chose que les chercheurs ne sont pas capables de fabriquer : le sang humain





1) Donner son sang est bon pour la santé.

Pour bien fonctionner, le cœur a besoin d’un certain débit et volume sanguin. Donner son sang régulièrement aide à réduire l’épaisseur du sang et lui permet de s’écouler plus facilement dans les vaisseaux sanguins pour atteindre le cœur et donc peut réduire aussi le risque de développer certains cancers.

2) Un homme a sauvé 2 millions de bébés grâce à son sang.

Une personne qui donne son sang régulièrement peut sauver environ 1 000 vies au cours de son existence. Mais l’Australien James Harrison a réussi à en sauver 2 millions à cause de son sang d’un type très rare. En effet, il contenait des niveaux élevés d’un anticorps spécifique utilisé pour soigner les cas de maladie hémolytique du nouveau-né.

3) Les dons aident les patients atteints d’un cancer.

Les produits sanguins sont prescrits principalement pour les hémorragies (accouchement, intervention chirurgicale ou accident) et pour les cancers et maladies du sang. Le traitement de ces maladies nécessite, selon les cas, des transfusions régulières et en grandes quantités. De plus, le traitement par chimiothérapie entraîne une destruction des cellules de la moelle osseuse, à l’origine des cellules sanguines. L’organisme ne pouvant plus les renouveler, il a besoin de transfusions de plaquettes et de globules rouges.

4-  Le type 0+ est le plus demandé.

Bien que tous les groupes sanguins soient nécessaires et bienvenus, les personnes 0 positives sont celles dont le sang est le plus demandé. Ce groupe étant le plus répandu, il est plus susceptible d’être transfusé, rappelle le site Medical Daily.

LCT ( Ligue des Consommateurs du Togo ) et d'autres organisations de la société civile ont joint leur voix à la  troisième édition du #MongSangPourLeTogo pour faire du Samedi 16 février une journée citoyenne du don de sang pour la culture de l'amour fraternelle au Togo.

#NUBUEKE lance alors un appel à tous les Togolais de venir au CNTS d'Adewi ce  Samedi 16 février pour l'Amour citoyenne.

Car donner  du sang, c'est un geste de tolérance et d'acceptation de l'autre.

Quand on va au CNTS pour chercher les produits sanguins, on ne demande jamais  : « Je cherche le sang des membres de mon parti politique, mon ethnie, ma religion,  regroupement philosophique ..». On a juste besoin du sang humain pour sauver une vie ( celle de son frère, sœur, fils, mère, père, oncle, tante, ami.... ).

Le sang n'a pas de parti politique, ni ethnie, ni religion, ni regroupement philosophique...

Fovi Katakou ( b-a-b-a , RAL )

Nature-Homme-Societe

13 février 2019

TOGO: Le 20 DÉCEMBRE 2018 De GNASSINGBÉ FAURE

 Les citoyens togolais, la majorité consciente et révoltée mais damnée et démunie, depuis le 20 décembre 2018 (date des élections législatives unilatérale du régime RPT-Unir dont nous connaissons tous les conditions dans lesquelles elles se sont déroulées et les conséquences sur l'avenir du peuple) se posent des tas de questions en bilan de la situation du pays, dont les pertinentes sont :

-  Ils ont eu le culot d'ignorer les revendications du peuple, la feuille de route de la CEDEAO et ont fait leurs élections du 20 décembre, quelle sera alors la suite de notre lutte ?
-  A quoi nous a servi le respect et la confiance en la CEDEAO ?
-  Avons-nous échoué ?si oui ou non, pourquoi?
-  La lutte elle-même ne peut pas s'arrêter là, il est question de l'avenir de tout un peuple. Quelle sera le prochain tournant de cette dernière ?

A toutes ces différentes questions des citoyens émanent des réponses primaires comme :
-  La C14 a été inefficace. Elle n'a pas de stratégie spécifique.
-  C'est fini pour nous. Seul Dieu peut nous sauver.
-  Nous ne pouvons rien faire.
-  La C14 a trahit l'aspiration populaire.
-  Le Togo a besoin d'une nouvelle classe politique.

Nous nous invitons à répondre à cette question : Sommes nous levés en Août 2017 pour ces élections législatives du 20 décembre 2018  ?

Pourquoi nous nous inquiétons donc de leurs élections du 20 décembre 2018 ? Leurs élections parce que ce fut des élections qui ont été organisée sans avoir exécuté les pré-requis à cette dernière, nous, population, n'y avons pas participé. Cette mascarade électorale n'a aboutie qu'à la nomination de leurs soit-disant députés. La preuve de ces nominations fut la sortie d'Abass Bonfoh sur les réseaux sociaux par rapport aux députés donnés au parti politique  NET ( Nouvel Engagement Togolais ). 

Le soir même des élections législatives du 20 décembre, après la fermeture des bureaux de vote, à titre de première sortie sur les médias, le ministre Bawara confirmait peut-être sans en être conscient, sans le savoir ou indirectement, la non-participation de la population à cette mascarade, en ces mots en disant : « La qualité d'une élection ne dépend pas du taux de participation ». Il s'agit de l'avenir d'un peuple, et soyons un peu plus sérieux. Si le taux de participation était vraiment les 60%, Bawara n'affirmerait jamais ça devant les média.


Nous nous sommes mis debout et agissons depuis Août 2017 pour la #C92Originelle, c'est-à-dire le retour de la constitution de 1992 et donc nous voulons des structures et institutions qui prônent la justice, la sécurité, la liberté et la prospérité pour le bien-être de tous sans distinction aucune.

Nous avons compris que les structures et institutions qui existent aujourd'hui, fonctionnent seulement pour le clan Gnassingbé. Et notre démarche est de donner un cadre démocratique au Togo.

Nous ne nous sommes pas mis debout pour des élections aux humeurs du clan Gnassingbé; mais pour le respect des droits de l'homme et un État de droit au Togo.

La nomination des députés n'est pas une chose nouvelle ou étrange au Togo, car avant les années 1990, le Togo était dirigé par le parti État où c'était le culte de Gnassingbé Eyadema. Mais par la volonté et l'action des togolais, nous avons arraché certaines libertés. De même la main mise par le clan Gnassingbé et ses amis sur toutes les structures et les institutions aujourd'hui ne devrait pas nous inquiéter. Ceci doit plutôt être une opportunité pour nous mobiliser et agir maintenant pour un véritable État de droit et le respect des droits de l'homme au Togo.

Si les togolais des années 1990 malgré les moyens limités et la nature répressive du régime de Gnassingbé Eyadema ont pu obtenir au moins la #C92Originelle, ce n'est pas les nominations des députés en 2018 et le régime de Gnassingbé Faure qui vont devenir un obstacle pour une société démocratique au Togo à l'ère de la communication 2.0.

Nos efforts pour amener une société démocratique au Togo depuis Août 2017 sont  heurtés à une machine de répression systématique du clan Gnassingbé.

La répression de Gnassingbé Faure est elle liée à la C14 ?
Cette répression est-elle faite à cause des leaders qui composent la C14 ? A cause d'Adjamagbo, Tikpi, Fabre ?

Si aujourd'hui nous avons un autre regroupement avec de nouveaux leaders, GNASSINGBÉ Faure cessera t-il de réprimer sauvagement les mouvements de protestations ?

Que reprochons-nous concrètement à la C14 ? L'émergence d'une nouvelle classe politique nécessite t-elle la disparition de la présente ? Une nouvelle classe politique, c'est possible, mais va t-elle tombe du ciel ?

En analysant la vie socio-culturo-politico-économique du Togo avant et après Août 2017 jusqu'aujourd'hui nous ne pouvons rendre responsable la C14 de la nomination des députés du 20 décembre 2018.

Aujourd'hui, au lieu de nous donner à la philosophie du péché adamique, une philosophie qui consiste devant un problème, un drame collectif à trouver un bouc-émissaire parfait pour se déresponsabiliser, se justifier, accuser l'autre. Nous devons plutôt croire en ce que nous tous avons fait pour l'avènement d'une société démocratique au Togo depuis Août 2017. Les élections du 20 décembre 2018 nous montrent donc que la lutte pour un État de droits et le respect des droits de l'Homme ne peut plus être exclusivement réservée aux partis politiques ou un quelconque leader. Elle devient une affaire de tous citoyens. La construction d'un pays, la restauration des principes humains n'est  jamais l'œuvre de la philosophie du péché  adamique. L'histoire des peuples qui ont vaincu l'oppression est un grand enseignant pour nous. 

Si nous ne  voulons plus être surpris par un mouvement populaire ; et mettre notre destin dans la main de la probabilité naturelle, nous devons plutôt nous amener les uns et les autres à s'approprier la lutte pour un Togo libre, juste et prospère pour tous. 
Au lieu de jouer aux accusateurs de la C14 et ses leaders , nous devons nous lancer à la construction de la lutte citoyenne.
Cette phase de la lutte pour un Togo libre, juste et prospère pour tous n'a plus besoin des dénonciateurs qui n'osent jamais.
Elle n'a plus besoin des discours de colère pour blâmer les leaders traditionnels.

Ces énergies d'accusations, de dénonciations peuvent être utiliser pour construire des citoyens actifs pour leurs droits et devoirs dans tous les secteurs socio-professionnels.


Nous devons commencer plutôt à aider tous les Togolais à se voir capable de pouvoir agir pour se libérer de l'oppression et de l'exploitation, par eux-mêmes. Les décisions à prendre, les moyens à utiliser lors d'une injustice ne doivent plus forcément venir d'un leader politique ou de la société civile d'abord. 

Nous devons avoir un discours qui libère les esprits des schémas mentaux qui  empêchent le togolais d'agir, de penser et de parler par lui même.

Chaque citoyen, couche socio-professionnelle doit voir qu'il a plus d'intérêts dans le Togo nouveau. Et il est de son devoir et droit de se  mobiliser et d'agir pour son intérêt.

Par la mobilisation et l'agissement de tous, nous allons diminuer considérablement la sauvagerie, la barbarie de la machine de répression du clan GNASSINGBÉ.

La répression du clan Gnassingbé est l'œuvre des Hommes. Hors ceux qui exécutent l'ordre de répression ou protègent les miliciens dans leur barbarie partagent les mêmes conditions de vie que nous. Ceux qui conçoivent les plans de répressions et qui donnent l'ordre ont leur femmes, maîtresses, mère, chauffeurs, domestiques, les répétiteurs et enseignants de leurs enfants qui sont en contact avec nous.
Ils vivent parmi nous.



 Si nous travaillons bien notre discours et nous présentons la sécurité que le Togo nouveau représente pour tous les Togolais, certains enfants, mères, femmes des soldats et des donneurs d'ordre barbare  peuvent participer à amener leur fils, père et homme à accepter le Togo nouveau sans peur du lendemain.

Si nous avons la foi que nous pouvons combattre le diable, l'esprit de malédiction familiale, est-ce un régime des humains à une tête et au sang rouge dans les veines qui va nous décourager, nous plonger dans le fatalisme ? 

David a vaincu GOLIATH. Et Jésus nous a dit : « Si vous avez la foi comme une graine, vous pouvez demander à une montagne de se déplacer. Et elle va se déplacer. » Nous crions sur tous les toits, notre appartenance à différentes réligions dont celle chrétienne, mais nous ne considérons ni ne mettons en valeurs ces faits et paroles.

Si malgré l'arme nucléaire, le développement de l'Afrique du Sud par  les boers (blancs sud-africains), les intérêts des grandes puissances en Afrique sud, la machine de répression des boers, l'ego des leaders noirs comme Buthelezie...; les noirs sud-africains ont vaincu le système d'apartheid.
Si malgré l'esclavagisme, le colonialisme, le racisme les noirs sont passés du statut d'objets à l'humain pensant et agissant aujourd'hui.

Est-ce le régime de Gnassingbé Faure qui nous amenera à dire aujourd'hui que nous ne pouvons plus rien, après ce 20 décembre  2018 ?

S'il suffit simplement de prier pour avoir la liberté, les israélites de la Bible ne feront pas tous ces parcours avant de trouver leur terre promise.

Les discours des leaders religieux catholiques d'aujourd'hui montrent que la praxis religieuse exige à tous les chrétiens de s'engager pour la justice, la liberté et la prospérité dans son pays.

Nous n'avons pas un état au Togo. Et des structures et institutions qui existent aujourd'hui dans la société togolaise fonctionnent pour les intérêts du clan Gnassingbé.

Devant un tel constat, nous devons travailler à l'émergence des cellules de réflexion, de développement économique et culturel... parallèle dans tout le Togo pour la réorganisation de la société en l'avantage du peuple. 

Nous devons travailler à priver le clan Gnassingbé des ressources humaines nécessaires au fonctionnement de leur système d'oppression et d'exploitation. Et nous devons gagner pour la cause du Togo nouveau des ressources humaines qui sont aujourd'hui avec le clan Gnassingbé.
L'engagement de ces ressources  humaines du clan Gnassingbé pour le Togo nouveau va plus rassurer la minorité qui a peur du lendemain d'oser comme les boers de l'Afrique du Sud.

Chaque environnement socio-culturo-politico-économique dictatorial  produit toujours sa minorité active pour un nouvel ordre social.

Et le changement social n'est toujours que l'œuvre de la minorité active.


Faisons nous même, avec nos moyens propres ce que nous jugeons faisable par les leaders politiques. Par nos actions pour le Togo nouveau nous aurons rapidement un résultat,  plutôt que de dire des choses pour que  d'autres viennent le faire pour nous.

La minorité active d'aujourd'hui, est une génération de résultats. La victoire est nôtre maintenant !

Fovi Katakou ( b-a-b-a , RAL )

Nature-Homme-Societe