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FEMME TOGOLAISE ET LA CARTE D'ÉLECTEUR GNASSINGBÉ
Être femme ne veut forcément pas qu'il faut être ignorante
voir bête. Nos femmes, togolaises ne sont pas des idiotes. Dans une société en
crise, souvent ce sont les femmes qui sifflent la fin de la recréation. La
Femme togolaise s'est illustrée à travers plusieurs dates de l'histoire
commune comme vaillante combattante. Là où les hommes ont
eu peur de se faire arrêter, tuer, les femmes togolaises c'étaient levées pour
dire non à l'oppresseur.
« Les femmes doivent se faire recenser à cause des emprunts
qu’elles auraient perçu auprès des institutions financières privées et
publiques. Les microfinances vont exiger la carte d'électeur avant toute
opération d'emprunt ». Voilà en 2018, le drôle d’argument digne de personnes
restreints d’esprit dont se sert le système pour amener les femmes à se faire
recenser. Nous ne l’avons et n'allons pas l’accepter.
Les hommes émasculés ont cautionné ce ridicule message et
ont poussé les femmes à aller faire le recensement Gnassingbé pour avoir le
salut de ce même système qui s’assure que le peuple demeure dans la misère. Et
sans honte, nous répétons cette sottise pour justifier l'acte du suicide
collectif de certaines de nos Femmes.
#Mytronunya dans ce pays !
Malheureusement ce sont, ceux qui ont eu au moins un
baccalauréat, un diplôme universitaire qui justifient la bêtise par ces
arguments vides de sens.
Les institutions financière du pays (gérées en majorité par
les barons du système) font-elles des faveurs en empruntant de l'argent aux
femmes ?
De quoi vivent ces banques et microfinances ?
D’où viennent les salaires des agents des microfinances, et
banques ?
L'argent des bonnes femmes qui à longueur de journée se
battent pour construire un avenir meilleur pour la famille et le pays est la
marchandise des microfinances et banques. Ces institutions vendent l'argent par
des emprunts et s'enrichissent grâce aux intérêts perçus. Un basique système
capitaliste circulaire que le togolais devrait facilement comprendre.
A chaque emprunt, nous payons aux banques et microfinances,
des intérêts durant le remboursement. Ce qui veut dire qu'une banque ou microfinance qui refusera d'emprunter de
l'argent à ses clientes fidèles pour cause de carte d'électeur Gnassingbé court
un grand risque. Elle perdra d'énorme revenu car les intérêts que paient les
clients en retour des emprunts, représentent leur revenu.
Aucune institution financière au Togo ne peut refuser des
emprunts aux femmes pour cause de carte d'électeur Gnassingbé.
Si les agents de certaines institutions se lancent dans
cette voie, ils vont simplement amener leur banque, microfinance à la faillite.
Et leur emploi sera menacé. Quand la banque ne gagnera plus les intérêts sur
prêt, elle ne pourra plus fonctionner à plein régime. De l’a commencera le
déclin de l’institution qui s’annoncera par des licenciements des agents
financiers.
Un refus catégorique d'emprunt aux femmes à cause de la
carte verte du salut Gnassingbé va plus nuire aux agents financiers et aux
institutions qu'aux femmes.
La plus grande partie des bénéfices des institutions
financières dans nos pays du sud viennent de l'informel. Ce sont les activités
souvent commerciales de nos femmes qui permettent à ces institutions de continuer par exister. Les
banques exploitent plus nos Femmes pour s'enrichir. Les femmes commerçantes
sont une matière première pour le système bancaire. Ce n'est pas du tout un jeu
de faveur. Les banques font un véritable business lucratif à travers les prêts
aux femmes.
Une enquête sur le système de prêts aux femmes togolaises
auprès des institutions financières nous révélera les injustices graves dans ce
secteur. Et là nous allons voir comment ces institutions exploitent abusivement
nos femmes à travers leur prêt sauveur.
Nous les diplômés togolais, nous faisons la honte de ce
pays. Nous avons appris le système colonial à l'école mais nous sommes
incapables de déceler les formes du néo-colonialisme dans notre vie
quotidienne. Nous devons aider nos Femmes à se rendre compte de leur pouvoir.
Nous devons les amener à se constituer en un groupe organisé pour être protéger
des abus des institutions financières.
Ce discours : ‘‘sans la carte d'électeur Gnassingbé, les
femmes ne peuvent pas emprunter de l'argent’’, c'est de l'instrumentalisation
de la conscience des femmes pour des gains politiques.
Même l'état profite de
l'activité commerciale des femmes à travers des taxes et impôts. Et ce
sont ces taxes et impôts qui lui permettent de mener ses activités.
C'est archi-faux qu'une institution financière va
refuser les emprunts aux femmes pour cause de carte d'électeur
Gnassingbé. En le faisant, la banque ou la microfinance sera en faillite, les
agents seront licenciés, l'État n'aura plus les impôts et les taxes des femmes
du marché.
Les combattants de la liberté, nous devons descendre dans
les marchés pour plus de sensibilisation Citoyenne. Nous devons amener les
femmes à comprendre le système financier. Elles doivent savoir que dans un tel
système, ce sont elles, les femmes qui jouent un rôle important. Beaucoup de
femmes ont perdu leur bien à cause de la cupidité des banques en complicité
avec certains hommes de loi.
Il est primordial que nous amenions les femmes à se
constituer en groupe organisé pour un contrôle efficace du système d'emprunt et
surtout pour ne plus être victime du mensonge politique des criminels
récidivistes (qui sont devenus des caisses de résonance de ce faux discours
d'emprunt lié à la carte d'électeur Gnassingbé).
Le changement est inéluctable et c'est maintenant !