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25 août 2020

Les leçons à tirer de nos erreurs durant la lutte.

#Milawoe

#LeChangementCestMaintenant 


L'ERREUR EST DE NE JAMAIS ESSAYER.

Dans la vie d'un peuple en lutte pour sa libération, il vient un moment où le peuple et certains de leurs responsables commettent des erreurs. Ce n'est pas grave. Mais le malheur, le danger est de s'enfermer dans cette erreur en refusant de voir la réalité objectivement pour oser entreprendre d'autres choses.

Après la sortie d'Égypte, quand Moïse est allé à la recherche de la constitution c'est-à-dire les dix commandements de DIEU, certains dirigeants du peuple israélien de la Bible ont conduit le peuple à l'adoration du Veau d'Or.


Au Togo, l'élection du 22 février 2020, quel qu’en soit les interprétations, nous a permis d'évacuer une thèse sur le champ de la lutte de libération.

Il s'agit de la thèse selon laquelle : « Seule une personne venant du système sera apte à provoquer le changement. Car elle va rassurer l'armée et certains barons du système qui ont peur pour leur vie ».

C'est au nom de cette thèse que beaucoup disaient : « FABRE est l'obstacle de l'alternance ». Car si les togolais ne donnaient plus leurs voix à Fabre et ils les confiaient à une autre personne venant du système du clan Gnassingbé, l'alternance tant souhaitée verra donc le jour au Togo.

 

L'analyse objective des discours avant, pendant et après la campagne électorale du 22 février 2020 montre clairement que la dynamique n'a pas inclus dans ses démarches, la phase de la résistance citoyenne après les résultats de l'élection.

Ce qui a été vendu aux togolais est : « une alternance pacifique avec la personnalité d'AGBEYOME ». Car ce dernier ayant travaillé avec le système et fort de ses relations de ces dernières années avec le clan Gnassingbé, il est la personne idéale pouvant provoquer l'alternance au Togo. Il représente donc en apparence une garantie pour les soldats et les barons du système qui ont peur pour leur vie et celle de leurs proches puis surtout la France qui verra en lui la personne pouvant préserver son intérêt.

L'idée d'une alternance politique pacifique sans effusion de sang ni arrestations a ainsi été vendue à la population togolaise. Une idée qui a trouvé de l'écho favorable grâce à Mgr Kpodzro.

 

La conscience collective étant animée par la pensée religieuse, les révélations prophétiques d'un Mgr Kpodzro ont été perçues comme l'occasion rêvée de la libération du Togo. Une libération sans effort, vendue, c'est le mythe d'un libérateur qui vient ainsi d'être activé. DIEU en personne est descendu pour libérer les togolais. La psychologie #Mawoulawoè (Dieu le fera) avait ainsi pris forme. 

 

Après l'élection du 22 février 2020, en analysant la réaction du clan Gnassingbé et celle de la dynamique, tout est clair que c'est un VEAU D'OR qui a été vendu aux togolais à travers la personne d’Agbeyome.

Les discours du carnet d'adresses, de prophétie.... rien que du mythe politique.

 

Il y a trois choses à tirer de cette élection du 22 février 2020 :

   1- Le système s'est servi d'Agbeyome en lui faisant croire à travers certains barons, une possibilité d'alternance s'il arrive à avoir l'aura du peuple.

   2- Agbeyome a surfé sur la personnalité de Mgr Kpodzro et la thèse d'une libération du peuple par une personne venant de l'intérieur du système qui anime la conscience collective.

   3- La neutralisation des résistants pro-démocratie pour un temps par la théorie des jeux en poussant le peuple togolais vers l'application de la thèse : « une libération d'une personne venant de l'intérieur du système ».

Qu'elle est donc la différence entre l'appel de Tikpi après la répression du 19 Août 2017 et celui de la dynamique après l'élection du 22 février 2020 ?

Tikpi a travaillé pour avoir une base populaire. Ce qui n'est pas le cas d'Agbeyome. Mgr Kpodzro pour sa part est à la retraite. Les discours d'avant et après le 19 Août 2017 ont créé la mise en disponibilité de l'élément catalyseur d'action qui est le groupe de l'ANC.

Les discours d'avant et après le 22 février 2020 de la dynamique n'ont pas pris en compte le facteur de la nécessité d'avoir dans son rang un élément catalyseur d'action. Agbeyome, ne disposant pas de base populaire dans la phase de résistance, devrait, pour le bien du peuple se doter d'élément catalyseur d'action et de mobilisation à travers une alliance avec le groupe ANC. Mais hélas, tout a été fait comme si la dynamique avait réussi à obtenir un accord avec le clan Gnassingbé pour une paisible alternance politique en 2020. Ou comme si DIEU avait promis de délivrer miraculeusement le peuple togolais le 22 février 2020.

Le deuxième élément catalyseur que nous avions et sur lequel nous pourrions compter a aussi été presque perdu ou réduit par le départ prolongé de Tikpi. L'affaire de faux coup d'État du 23 Novembre 2019 et des arrestations massives des jeunes du PNP. L'appel de Tikpi en Décembre 2019  pour #NonAu4eMandat n'a pas eu d'écho chez la population.

Les résultats, les chiffres fabriqués par Gnassingbé Faure à l'élection présidentielle n'ont pas été exploité par les combattants de la liberté. Dans une lutte, toute situation, bonne ou mauvaise doit être exploitée pour la bonne cause. Au lieu que cela mobilise davantage et crée une synergie d'action meilleures pour la liberté, les combattants de la liberté se sont aller émotionnellement... De colère en déceptions, n'ayant pas pu canaliser leurs énergies, ils se sont laisser démobiliser, diviser, ce qui a conduit à des confrontations de tout genre entre nous-même, combattants de la liberté.


En somme, par la théorie des jeux, le clan Gnassingbé a privé la dynamique des deux éléments catalyseurs qui sont : PNP ( Parti National Panafricain ) et l'ANC ( Alliance Nationale pour le Changement ).

Les actions de résistance de la dynamique après l'élection du 22 février ont simplement été réduites : aux conférences de presse, des messages audio ou vidéos aléatoires sur les réseaux sociaux... Ceci, d'un point de vue général montre une fois encore que l'on doit mettre plus de sérieux dans le combat de libération du peuple togolais. Plus de romantisme révolutionnaire, plus de place ni de temps pour les mythes. 

La dynamique a néanmoins montré que c'est seulement une détermination farouche des combattants de la liberté qui peut venir à bout de la dictature togolaise. Il est inutile de faire croire encore au peuple, une éventuelle libération venant d'un dieu ou un étranger.

 

Maintenant il est primordial d'aborder la lutte de libération avec un regard systémique. C'est ce qui nous permettra d'avoir une vision globale sur la lutte de libération.

Dans un environnement dictatorial, le pouvoir compte sur des piliers comme :

  • La police, l'armée et les autres instances coercitives,
  • La justice, la commission électorale et les élites professionnelles,
  • Les services civils, les spécialistes et autres experts techniques,
  • Le système d'instruction, éducatif et les structures qui créent et contrôlent la connaissance,
  • La religion institutionnalisée et les institutions traditionnelles respectées,
  • Les médias et les personnes qui contrôlent la diffusion publique de l'information,
  • La communauté professionnelle et tous ceux qui sont à la tête des différents secteurs financiers et économiques,
  • L'Ancienne puissance coloniale, et certaines institutions comme la CEDEAO.

 

Nous devons donc, chacun avec ses propres moyens, travailler à la récupération, neutralisation et la déstructuration de ces piliers du pouvoir.

Notre préoccupation première doit être :

  • Comment créer la désunion dans le camp de l'oppresseur (exactement comme eux-aussi le font déjà) ?
  • Comment pouvons-nous amener l'armée à s'approprier l'esprit de l'article 21 de notre constitution?

Il n'est plus question de parler et d'agir pour créer un leader aux togolais. Nous devons simplement agir pour l'émergence de la conscience politique de la masse.

Avec des outils qui vont permettre à chacun de nous, de lire et d'analyser objectivement la réalité sociale, la libération viendra à coup sûr maintenant.

                    « On ne libère pas un peuple. Un peuple se libère lui-même. »

Travaillons à la démystification de la Peur (peur d'être tué, arrêté, torturé, de ne pas trouver du travail, de perdre son emploi…), la Misère et du concept Mawoulawoè.

Faisons des réflexions, sur :

  • Le sit-in de pression à-venir,
  • L'initiation à la culture de spontanéité,
  • La synchronisation des actions partout et au même moment,
  • L'identification des points stratégiques de la ville et comment les occuper,
  • Comment filmer en temps réel la répression du système dans la rue lors de nos prochains mouvements du #ÇaSuffitMaintenant... 


Nous sommes une génération de résultats. La victoire est nôtre, maintenant ! 

Fovi Katakou (b-a-b-a, RAL)

Nature-Homme-Société

10 juin 2020

Les discours qui ralentissent la lutte.

#Milawoe!
#LeChangementCestMaintenant!

L'idéologie véhiculée par les deux phrases : « morts inutiles... arrêtés inutilement... »


Les mots ne sont jamais neutres. Ils sont toujours au service d'une idéologie.

En se basant sur l'analyse du leadership de Marcus Garvey et sa vision de la société, le peuple togolais, à travers ces  deux phases, dans tout son ensemble fait la propagande de la vision de l'organisation sociale que les collaborateurs des colons (ou des nègres de maison) de l'époque coloniale avaient.

L'étude et l'analyse des œuvres de Frantz Fanon nous a déjà démontré  l'échec d'une idéologie de collaboration.
C'est au nom de cette idéologie de collaboration que les premiers leaders nationalistes furent assassinés  et remplacés par les nègres de maison d'aujourd'hui. Et  cette collaboration des nègres de maison et des colons est connue sous la forme et le nom de la France-Afrique.

Parlez de : « mort inutile et arrêtés inutilement » , dans un processus de lutte de libération, c'est réduire la lutte à un simple jeu de substitution des hommes qui ont pris en otage le pays.
En faisant la propagande de ces deux phrases nous affirmons volontairement ou  involontairement que nous ne luttons pas pour un changement en profondeur du système. C'est juste une lutte cosmétique du remplacement des seigneurs d'aujourd'hui par de nouveaux qui forcément ne feront pas mieux car le système dictatorial étant toujours opérationnel. 

Pour préserver la vie humaine dans un combat, les généraux ne viennent pas faire la propagande des morts et des arrestations. Ils investissent dans les moyens de lutte et dans les ressources humaines. 

Ceux qui ont utilisé les méthodes de la lutte non-violente pour triompher de l'oppression n'ont pas réussi grâce à la propagande résumée en ces deux phrases.

Gandhi, Martin Luther King ont plutôt poussé les combattants de la liberté à se faire arrêter massivement.
Eux-mêmes furent arrêtés plusieurs fois lors de leurs luttes de libération et pour les droits civiques. 
Pour leur vision de l'organisation sociale pour un monde plus juste, ils n'ont pas changé à cause des morts ni des arrestations.
Pour faire germer leur vision du monde, ils sont mort pour leur conviction. 

En analysant l'action et la vision des différents leaders qui ont provoqué la remise en cause de l'organisation sociale traditionnelle de la vie, jamais il n'a été constaté aucun changement ou réussite grâce à la diffusion du sentiment et de l'esprit de : «Morts inutiles... Arrêtés inutilement...» .

Lumumba, Sankara, Che Guevara, Sylvanus Olympio, Tavio AMORIN... et même Jésus, ont montré que pour un changement en profondeur pour le bien d'un peuple;  les arrestations et assassinats ne peuvent pas être des obstacles pour le triomphe d'un monde plus juste.

Après l'assassinat des premiers leaders nationalistes, une idéologie s'est glissée sciemment dans la conscience collective africaine surtout au niveau de l'élite pour les amener à voir que la lutte avec conviction et sacrifice est vaine. D'où la naissance de l'élite collaboratrice.
Ces derniers ont donc trouver bon qu'il fallait plutôt agir en enfant discipliné enfin d'amener l'oppresseur à céder avec gentillesse. Ou il faut carrément aller collaborer avec l'oppresseur, ceci pour obtenir une faveur de libération.

L'analyse de ces deux phrases illustre clairement le jeu de l'élite collaboratrice (ou nègre de maison) face à la dictature que nous avons ici au Togo. 
 
La propagande de ces deux phrases sur les médias et réseaux sociaux, c'est de l'instrumentation de la masse pour faire accepter l'attitude et les actes de l'élite collaboratrice ou gentille du clan Gnassingbé.
C'est le dressage de l'esprit des jeunes pour les amener à obéir et collaborer avec l'oppresseur.

Nous sommes une génération de résultats. La victoire est nôtre, maintenant !

Fovi Katakou (b-a-b-a , RAL)

Nature-Homme-Société

04 juin 2020

Actions citoyenne pour se libérer de l'oprression.

#Milawoè !
#LeChangementC'estMaintenant !





Dans un environnement dictatorial où l'oppresseur résiste aux changements, le choix des mots et l'usage des faits doivent nourrir la confiance en soi-même, l'esprit de persévérance, d'endurance et de résistance qui conduiront à la liberté. 




Mais, que constatons-nous dans nos interventions à travers les discours, écrits ? 

''Écriture'', ''Écrire'':  en langue Ewé (Une langue de l'Afrique occidental, majoritairement parlée au Togo et au Ghana), Écrire signifie le sarclage du champ de l'esprit humain  pour semer les mots sur la terre psychologique de ses cibles.
À travers nos écritures nous pouvons savoir ce que nous semons dans l'esprit des togolais.

1 - LE TOGOLAIS A TROP DONNÉ.
Pour parler de la lutte d'aujourd'hui, certains camarades par ignorance ou volontairement utilisent la phrase : «le togolais a trop donné».
Les togolais nés en 1990 ont aujourd'hui 30ans. Et ceux qui sont nés dans les années 1980 et 1985 ont aujourd'hui 35 et 40ans. Ceux qui sont nés en 1995, 2000 et 2005 ont respectivement 25, 20 et 15ans.

Que peut-on dire, estimer ou confirmer que ces catégories de togolais ont concrètement donné pour la lutte de libération ?
Avec notre système éducatif qui est fait pour abrutir le plus possible la population... un système éducatif qui forme des jeunes uniquement pour qu'ils finissent par travailler pour quelqu'un d'autre (forcément le système dictatorial) et non pas pour être créatif, analyser et identifier les soucis du pays et du continent pour en apporter une amélioration, un changement à travers des réalisations qui émaneraient de l'esprit créatif de la jeunesse, que peut-on dire que le togolais a donné de trop?
Avec les impact de l'oppresseur sur la population à travers ses techniques d'abrutissement, de corruption, et de propagande du mauvais élite minoritaire émergeant... avec l'influence peu positive des religions qui amène la jeunesse à dire:
- Je ne fais pas de la politique...
- C'est Dieu qui choisit un président...
- Il vaut mieux se contenter du peu que j'ai...
- Au mieux des cas, je vais me rallier au système pour gagner un peu de quoi survivre ainsi que ma famille, le reste, à l'échelle du peuple entier, Dieu le fera...
- Les opposants et combattants de la liberté sont nuls. celui qui va sauver, délivrer le Togo n'est pas encore né... 
quel degré de conscience politique cette catégorie de personnes, cette jeunesse a et qu'à t-elle fait de ci remarquable pour qu'on se permette de dire que le togolais a trop donné ?

Qu'est-ce que nous espérons comme résultat quand nous semons dans l'esprit de ces catégories de togolais, une telle phrase ?
Que peut faire une personne convaincue d'avoir assez donné, comme sacrifice supplémentaire dans une lutte de libération qui n'a pas encore abouti à la victoire du peuple ? 

L'inaction et l'indifférence des uns et des autres sont le fruit de la semence de cette phrase inhibitrice dans la conscience collective.
Pour la liberté, qu'elle soit individuelle ou collective, l'Homme ne donne jamais assez voir trop !!!


2 - LES MORTS INUTILES.
La graine qui veut germer doit accepter de mourir. Sa mort ne peut et ne doit pas être considérée comme inutile.

En semant les phrases : «morts inutiles, arrêtés inutilement» dans les esprits de ces 6 catégories de togolais quel résultat visons-nous concrètement ?
La résignation, le fatalisme, l'esprit de collaboration avec l'oppresseur, le désir de fuir le pays que nous constatons aujourd'hui chez ces togolais sont le fruit de notre semence.
Dans une lutte de libération, on ne pleurniche pas sur les camarades arrêtés ou tués. Pour redonner l'énergie à la lutte on retourne cette arme de dissuasion contre l'oppresseur.

Croyez-moi, le togolais n'a pas encore assez donné, si non, nous ne serions toujours pas là, sous oppression dictatoriale à se battre pour l'alternance politique, la justice pour tous, la liberté de vie et financière du peuple. Au lieu de nous dire que nous avons trop donné ou de pleurer nos morts, voilà ce que nous devons faire:
  • Chaque camarade perdu durant la lutte doit devenir une graine, un symbole de libération !
  • Nous devons donc prendre soin de leurs progénitures  !
  • Nous devons, organiser des cérémonies annuelles pour célébrer leur bravoure.
  • Nous devons réaliser des films documentaires sur eux, sur leu apport dans la lutte.
  • Des tricots à leur effigie avec un mot pour symboliser leur combat.
  • Même morts, ils doivent devenir des éléments motivateurs pour les togolais en lutte aujourd'hui. 
Bref, nous devons agir pour transformer leur perte en motivation et même mort, les rendre plus dangereux pour l'oppresseur.
Le togolais qui croit avoir assez donné ne se soucie pas des centaines de personnes qui ont perdus la vie pour cette lutte. Doit-on conclure qu'ils ne savent pas comment s'y prendre? Le togolais n'arrivait et n'arrive toujours pas à mettre en valeur la mort de Tavio Amorin par exemple. Pourtant, la dictature continue de commettre des crimes sur les citoyens togolais à travers ses milices armées. Des bavures policières, des assassinats... tout récemment, la mort du jeune Mohammed à Avédji (quartier de Lomé) par les policiers, l'assassinat du colonel Madjoulba BITALA... pour ne citer que ceux-ci.

Si nous, togolais, n'arrivons pas à analyser notre propre situation, élaborer des techniques pour valoriser la mort de nos camarades, essayons au moins de suivre ces recommandations énumérer ci-dessus en six points ou tout simplement suivons l'actualité relative à la situation actuelle aux États-Unis suite au décès de George Floyd et imitons-les tout simplement, car c'est exactement ce que nous aurions-dû et devrions faire.

Pour les arrestations arbitraires nous devons :
  • Avoir le service d'un avocat disponible en tout moment  pour toute personne qui sera victime de l'oppression. 
  • Nous occuper de leur nourriture en prison et prendre soins de leurs enfants malgré leur arrestation.
  • Au quotidien leur remonter le moral et faire mieux que ce qui était fait avant leurs arrestations pour qu'ils sachent qu'ils ne sont pas incarcérés pour rien.

Les femmes, enfants, membres de famille de nos oppresseurs ne doivent pas dormir dans leur confort habituel tant que les combattants de la liberté meurent ou sont emprisonnés par le système.
Nous ne recommandons pas de les harceler ou de leur infliger des violences comme leur cher et bien-aimé l'inflige à son propre peuple pour ensuite nourrir sa famille avec le gain issue du sang du peuple, non !
Nous demandons et allons juste les réveiller, leur ouvrir les yeux, les conscientiser face à la situation, face à ce que commet comme crime contre le peuple, leur cher et bien-aimé. Nombreux d'entre eux ont encore de l'humanité en eux, ils ont encore la conscience, mais ils ne savent toujours pas que la lutte pour la liberté que nous menons, la lutte pour l'alternance politique, c'est aussi pour leur bien et celui de leur descendants. Alors, nous devons leur faire parvenir par tous les moyens possible et non-violents, les crimes de leur cher et bien-aimé, afin qu'ils prennent conscience de l'horreur, l'injustice, la peine, le tort que crée leur membre de famille au peuple togolais, à l'Afrique et l'humanité toute entière.

« Tout homme, race ou nation aspirant sérieusement à la liberté doit avant tout penser en termes de sacrifice. Le Tout-Puissant Lui-même nous dit que "sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon" : Hébreux 9:22. Alors, comment peut-on penser, en toute honnêteté, avec l’Histoire à l’appui, pouvoir réhabiliter l’Afrique sans être prêt à mourir ou à perdre de nos camarades? » MARCUS GARVEY


3 - LES LEADERS SONT DES CORROMPUS.
Comment devons-nous aujourd'hui, combler les failles, manquements, faiblesses des leaders de l'opposition et ou des combattants de la liberté ? 
Le discours :  «les leaders sont des corrompus » semé dans la conscience collective des six catégories de togolais est-il nécessaire, voir la solution pour combler les failles ?

Non ! De toutes les l'expérience issue des précédents combats de l'Humain pour obtenir la liberté, un tel discours n'a jamais rien apporté de bon à une lutte, elle ne fait que dissuader les jeunes de s'engager par eux-mêmes. Ainsi pour toute action en faveur de la lutte de libération, les jeunes d'aujourd'hui veulent avoir d'abord leur part du gain. Comme si la liberté avait un prix ou qu'ils luttent pour un autre peuple 😂😂😂.
Sans argent, il est difficile aujourd'hui de mobiliser les jeunes car (selon leur argument) ils ne veulent pas agir pour qu'enfin, seul un leader se fasse corrompre et profiter de la situation pour se faire de l'argent sur leur dos.

Si nous avons des leaders corrompus cela veut dire que le champ politique est occupé par des opportunistes et des bandits. Des nains d'esprit qui ne pensent qu'à eux-même (individu). Ils ne pensent pas au peuple, aux futurs générations, même pas à leurs propres enfants.

Suite à cette analyse, nous devons nous poser les questions suivantes :
  • pourquoi les hommes d'éthique, honnêtes, de bonne  moralité ne s'engagent pas ou refusent de s'engager ?
  • si nous estimons avec des preuves que les leaders de la liberté sont corrompus, alors que devons nous faire pour y remédier ?
  • d'où vient donc la culture de corruption que nous constatons dans nos institutions politiques, religieuses, associatives et familiales ?
  • «les leaders sont corrompus.» Cette phrase est-elle suffisante ou la bonne pour faire apparaître, lever le voile sur les magouilles des faux leaders et amener les six catégories de togolais à prendre leur destin en main ?
Nous sommes en guerre permanente contre ceux qui ont pris en otage le pays depuis 1963 !

Sur un champ de bataille, on n'utilise pas les mots à tord et à travers.
Tout comme le savoir, les mots ou formulations de phrases sont une arme de guerre.
Nous devons par nos mots et actions, transformer chaque togolais en une arme de destruction massive pour se libérer lui-même de l'oppression.
Nous devons faire comprendre à chacun de nous, qu'il n'y a pas d'échappatoire possible dans un environnement dictatorial. La seule  solution c'est d'agir pour la désintégration de la bête.

Nous sommes une génération de résultats. La victoire est nôtre, maintenant !

Fovi Katakou (b-a-b-a , RAL)

Nature-Homme-Société

30 mai 2020

Le rôle d'un combattant de la liberté.

#Milawoe !

#LeChangementCesMaintenant !






Combattant de la liberté, du 19 Août 2017 à nos jours, quel est ton bilan ?






Excuse-moi, tu n'as peut-être pas bien compris la question. Il ne s'agit pas du bilan de ce que tu as réalisé pour la bonne cause, pour la lutte de libération du Togo, de l'Afrique. Il s'agit ici du bilan de ton amélioration personnelle, du bagage intellectuel supplémentaire que tu as acquis.
Un combattant de la liberté à l'optimum de sa détermination doit refléter une énergie gigantesque, une énergie comparable à celle de Thomas Sankara, Nelson Mandela, Marcus Garvey, Malcolm X, Martin Luther King, Gandhi, Bob Marley, Mbong Bassong, Jean-philipe Omotoundé, pour ne citer que ceux-ci.

Personnellement, je pense que personne ne naît combattant de la liberté. Le devenir, c'est une décision qui émane d'un être humain possédant un niveau normal d'humanité et un grand cœur pouvant constater et s'indigner face aux injustices incessantes de la société. Beaucoup de personnes naissent dans un environnement oppressif et injuste, mais ils préfèrent donner priorité à leur propre survie, à leur mental, plutôt qu'à leur cœur, qu'à la bonne cause qui est la liberté de tous, la liberté pour tous.

Choisir d'être un combattant de la liberté, c'est choisir de défier, faire tomber, changer et améliorer tout un système, toute une société qui est plus enracinée que soit puisque les oppressions et injustices existent avant nous. Elles ne font que changer de camp, de forme et de techniques. De l'esclavage à la colonisation... du roi belge Léopold II à Adolf Hitler... l'oppression ne fait que changer et s'adapter.

Choisir d'être un combattant de la liberté, c'est choisir de défier le passé, combattre le présent, pour améliorer le futur. C'est choisir de défier la mort pour une bonne cause, celle de la liberté dont l'oppresseur nous prive depuis notre naissance. La mort, parce que l'oppresseur ne recule devant rien, il est prêt à tuer et tue au quotidien. Depuis notre naissance, parce que dans notre cas au Togo, le système dictatorial a plus de 50 ans à son actif. Pratiquement deux générations. Nos parents n'ont vu que ce système avec les injustices qui vont avec, aucune alternance politique, aucune amélioration sociale, et aujourd'hui, nous voyons où ils en sont à l'âge de la retraite. Nous, jeune génération, vivons déjà les mêmes injustices que nos parents et risquons de vivre pire si nous ne faisons pas plus que ce qu'ont fait nos parents en matière de lutte. Pire encore, nos enfants risquent de vivre les même situations si non seulement nous ne faisons rien, mais aussi nous ne réussissons pas à renverser la dictature.
Bien sûr, tout ceci est lourd à porter pour une jeunesse presque déracinée. Ayant un grand cœur, plein d'humanité, l'on ne peut que s'engager à la bonne cause en combattant la dictature pour améliorer la situation de nos successeurs, de nos enfants.

L'engagement pour un nouvel ordre social exige des combattants de la liberté. Et cela exige des sacrifices, des efforts, de la dévotion, de la détermination, car la charge est lourde, les risques sont élevées. L’ennemie s'adapte, l'oppresseur se renforce et développe plusieurs ruses. De la brutalité, violence, meurtre, mensonge, sabotage, trahison, lobbyisme dictatorial à la corruption, l'oppresseur s'adapte.
Alors, ce n'est pas au combattant de la liberté de se stagner, de se contenter du léger bagage intellectuel qu'il avait avant le 19 Août 2017. Le combattant de la liberté doit aussi s'améliorer, s'adapter à toute nouvelle situation. Il doit changer, améliorer son discours si le précédent n'a pas réussi à déclencher l'éveil citoyen. Il doit apprendre les techniques et ruses de l'oppresseur pour pouvoir les éviter et les combattre. Éviter de se jeter dans la gueule du loup, de se faire abrutir, manipuler, corrompre ou au pire des cas, se faire tuer.







Tant de choses à apprendre à travers tant de théories et pratiques dont la plus part émane du contrôle de soi, de ses émotions, de la patience et surtout de la lecture.







- La lecture des livres traitant les sujets de luttes de libération ; parlant de la vie des leaders qui ce sont confrontés à un même problème d'oppression à une époque donnée dans un environnement différent ;  l'étude de la psychologie humaine.

- L'esprit initiatique à l'observation et l'analyse des faits politico-socio-economique de tous les jours.

- Quelque soit l'outil utilisé pour tirer des approches de solutions, chaque fait doit être abordé avec un esprit holistique.

Un combattant de la liberté qui au quotidien n'arrive pas à lire dix pages d'un livre comme celui de Frantz Fanon, Gene Sharp, sur la lutte contre l'apartheid... ne peut analyser les faits d'une mini-agglomération, de sa maison, sa famille, association, église pour objectivement percevoir les sources des maux qui gangrènent ces derniers et envisager des solutions.

Cette affirmation n'est pas personnelle! Les récits, études et analyses l'affirme à travers plusieurs livres et documentaires. Un combattant de la liberté doit se former et la meilleure étant l'auto-formation.

Il a été constaté et nous le disons souvent, qu'un combattant de la liberté incapable de lire 10 pages d'un livre pour être au moins capable d'analyser les faits de son quartier, ne peut investir que dans la division, la confusion et la diversion politique.
Un tel combattant est un chasseur éternel d'un bouc-émissaire parfait.
Il est le semeur éternel de l'idéologie d'un libérateur à-venir, d'un Messi. Tout combattant qui arrive à lire les livres et à savoir comment observer et analyser les faits quotidiens, sait qu'on ne libère jamais un peuple. Un peuple se libère tout seul.







''Un soldat sans formation idéologique politique est un criminel en puissance.'' Thomas SANKARA.








Un combattant de la liberté ne peut travailler qu'à ouvrir les yeux de la conscience politique au peuple enfin qu'il croit en ses propres capacités d'organisation et d'actions pour se libérer lui-même de l'oppression.
Les yeux de la conscience politique ne s'ouvrent pas avec des actes et discours de confusion, division et diversion. 
La lutte de libération n'est pas une question des cours appris sur les bancs pour avoir des notes ni la richesse. C'est l'auto-formation, l'auto-éducation à travers des livres alternatifs et de l'initiation à l'esprit d'observation et d'analyse.

Les peuples sont sortis de l'oppression avec la logique, la raison, l'organisation et l'actions.
C'est par la persévérance et l'endurance dans les actions qu'ils ont provoqué la victoire.

Un combattant de la liberté n'est pas un héros, ni un Messi. Tout le monde peut être combattant de la liberté, ce n'est qu'une question d'humanité, d'amour de l'autre, de volonté, de détermination et d'auto-formation.


DEVOIR CITOYEN

Initions 💬WHATSAPP-CAFÉ dans nos groupes WhatsApp pour l'émergence de la conscience politique au Togo.

Qu'est-ce que c'est, 💬WHATSAPP-CAFÉ ?

C'est la proposition régulière d'un livre ou d'un film documentaire parlant de la lutte de libération aux membres du groupe WhatsApp. A chaque début de mois par exemple. Et à la fin du mois un débat doit être fait autour du livre ou du film documentaire. Un membre ou deux doivent être choisi(s) pour la présentation du livre ou du film...




Nous sommes une génération de résultats.  La victoire est nôtre, maintenant !!!






Fovi Katakou (b-a-b-a , RAL)

Nature-Homme-Société

29 mai 2020

Togo : La camisole tribale du système RPT-UNIR.

#Milawoe!

#LeChangementCestMaintenant!

Il fait porter à l'institution de l'armée une camisole tribale.
Son but est de jouer sur les fibres ethniques pour se maintenir au pouvoir, le plus longtemps possible.

Mais il oublie une chose. Nous sommes en 2020 et les hommes ne peuvent plus limiter leur imaginaire à une frontière ethnique ni tribale.
Aujourd'hui, aucune ethnique n'est homogène. Nous sommes hyper mélangés. Du banc d'école à nos activités de tous les jours nous avons de contacts avec tout le monde.

Un soldat qui se laissera abrutir en se basant sur la pensée ethnique du clan Gnassingbé pour nuire à l'autre, le regrettera amèrement après recoupements de la situation. Car il en résultera une forte probabilité que la victime soit un de ses amis ou le fils d'une de ses connaissances ou de ses cousins... La victime sera sûrement quelqu'un avec qui il a un lien à travers une connaissance chère à lui.

Les liens de mariage inter-ethniques sont plus nombreux aujourd'hui que jamais auparavant.

La camisole Kabyè comme arme POLITIQUE c'est juste de la diversion et de la division.

Les victimes de la gestion cinquantenaire sont plus au nord du pays. Les kabyès souffrent aussi des hôpitaux mouroirs, routes qui tuent, des structures d'écoles défectueuses avec un programme éducatif archaïque, du faible pouvoir d'achat.

Combien de Kabyè n'ont pas trouvé la mort sur la nationale n°1 ? Combien de nos frères et sœurs du nord voient leurs récoltes pourrir à cause de la difficulté d'accès à une bonne et confortable route pour l'acheminement de leurs produits vivriers des campagnes vers les marchés régionaux ?



La richesse, le génie et la puissance ne se trouvent pas  dans une seule ethnie. La diversité est une arme plus puissante. Elle révèle le génie de l'Homme et lui procure la prospérité et la sécurité.



S'il suffisait de nommer ses cousins du village à des postes stratégiques pour être les plus riches, puissants et intelligents, Kara serait la ville la plus visitée au monde à cause de sa splendeur. Les meilleurs ingénieurs, médecins et professeurs du monde viendraient de Kara.
Les fils et filles de Kara seraient parmi les meilleurs sportifs et artistes du monde. L'évala deviendrait un sport africain où tout le monde se mobiliserait pour une participation massive. 
La langue Kabyè serait aujourd'hui en Afrique une des langues les plus parlées.

''La force d'un groupe social, c'est sa capacité à diffuser sa culture au delà de son groupe ethnique.''
Combien de togolais veulent apprendre le Kabyè comme ils souhaitent et apprennent l'anglais, le mandarin et autres ?

L'idéologie ethnique à la Gnassingbé est juste une destruction des frères et sœurs Kabyès pour l'intérêt égoïste d'une seule famille.
Elle bloque la créativité et l'imaginaire de ses frères et sœurs. Bref, c'est le sacrifice des frères et sœurs de Kara sur l'autel du pouvoir à vie de Gnassingbé.

L'injustice et l'arbitraire dans le groupe ethnique de la minorité dirigeante sont impensables. Mais tout se déroule dans le silence et dans l'indifférence de nous tous. Car d'une part, nous autres pensons que ceux du groupe ethnique de la minorité  dirigeante sont les plus heureux. Au même moment, le clan Gnassingbé les instrumentalisait en leur disant que leur vie sera pire si le système venait à perdre le pouvoir politique. Donc ils sont condamnés à subir les humiliations, les exploitations, l'arbitraire et l'injustice sans réagir.

Nous avons des enfants, des amis, des camarades de classe, des collègues, dans l'ethnie du groupe dirigeant. Comment pouvons-nous leur faire du mal ?

Ceux qui ont pris en otage le pays ont pris des femmes chez nous. Leurs enfants vivent parmi nous. Ils dépendent de nos petits services de tous les jours. Les même soldats qu'ils instrumentalisent et envoient nous tuer vivent dans des logements (locations) qui appartiennent à nos parents. Avec l'inter-connectivité d'aujourd'hui et la facilité de déplacement, nous pouvons facilement retourner la camisole ethnique de Gnassingbé Faure contre lui.

La famille Gnassingbé a pris en otage ses propres frères et sœurs du même village, ethnie et c'est notre devoir et droit d'agir pour les libérer, de même que nous aussi. 

La dictature porte en elle les germes de sa propre destruction.

Nous sommes une génération de résultats. La victoire est nôtre maintenant !!!

Fovi Katakou (b-a-b-a , RAL)

Nature-Homme-Société

17 mai 2020

Togo: Analyses et études de stratégies contre la dictature.

#Milawoe
#LeChangementCestMaintenant!

Dans ce monde, ici bas, toute chose a toujours une fin. C'est l'un des adages les plus connus de la sagesse africaine, qui enseigne et amène la jeunesse à atteindre l'humilité qui précède cette sagesse. 
De nos jours, l'humanité évolue, les peuples, les cultures et les mentalités avec. Nous nous rendons compte que certes, toute chose a une fin. Surtout dans notre cas qui est celui d'une oppression dictatoriale, mais avant cette fin, l'oppresseur fait tellement de victimes que même son déclin ne suffira pas à dédommager. Des pressions à l'exile, des arrestations arbitraires, des emprisonnements, des bastonnades, tortures et meurtres. Des familles, peuples, brisés pour toujours et la colère, violence, ethnicisme qui en découlent... 

La question après cette petite analyse est de savoir si nous devons rester assis, continuer à subir l'oppression, et prier, attendre que la fin évidente de cette dernière arrive quand bon lui semblera? 

Évidemment que non! La vie est trop courte pour se laisser opprimer, sans rien faire et attendre la fin. Cette fin qui malheureusement dure plus que nous l'avons imaginer. Plus de 50 ans de dictature, pratiquement deux générations, des Hommes sont nés, ont vécus et son morts sous un même régime d'oppression dictatoriale. 










Bien-sûr, la seconde et actuelle question est de savoir, comment? que faire? quelle action poser? quel discours tenir? quelle stratégie définir et exécuter? 








La dictature n'est pas un simple surnom, ni un concept. C'est un virus qui s'adapte à tout pour pouvoir survivre le plus longtemps possible. Il s'adapte aux climats, aux mentalités, à l'histoire, à l'actualité, aux forces et faiblesses des autres dictatures ainsi que du peuple qu'il opprime. La nôtre qui a plus de 50 ans à son actif en a appris bien des choses et s'y adapte, mais croyez-moi, elle n'est pas invincible. 
Nous, le peuple, la minorité éveillé et consciente avons déjà essayé bien des stratégies qui ont fonctionné dans le passé. Des stratégies de Gandhi, en passant par celles de Martin Luther King, pour ne citer que ceux-ci... mais la lutte tarde toujours à aboutir à la libération du peuple. 
Qu'est-ce qui n'a donc pas marché? Retournons à la seconde et actuelle question. A partir de là, nous pouvons relancer les analyses et redéfinir les meilleurs et définitives stratégies pour en finir avec cette dictature qui malgré sa fragilité continue à survivre et à faire des victimes.

La seconde et actuelle question est de savoir, comment? que faire? quelle action poser? quel discours tenir? quelle stratégie définir et exécuter?

Avons-nous besoin des mêmes armes que l'oppresseur pour provoquer la victoire, maintenant?

Quelque soit la force de l'adversaire, nous n'avons pas besoin d'avoir les mêmes moyens que lui avant de le vaincre. Ce n'est pas parce qu'aujourd'hui le clan Gnassingbé a les armes et l'argent du pays à sa disposition que nous devons chercher ces mêmes moyens avant d'oser provoquer la victoire. 
David, en allant combattre Goliath n'a pas cherché à avoir les mêmes armements et force physique équitable. David avait même refusé les armures de Saül et a simplement compté sur sa propre arme, sa foi, son expérience, sa propre stratégie et sa détermination. Les Vietnamiens dans la guerre qui les opposaient aux américains n'ont pas cherché d'abord à avoir la même logistique de guerre que leur adversaire. Mais ils ont infligé aux américains une défaite.
Dans l'art de la guerre, pour gagner, on ne combat pas sur le terrain de l'adversaire. On l'amène à venir combattre sur un terrain qu'il ne maîtrise pas. Le nôtre!

La dictature qui sévit au Togo utilise les méthodes suivantes :

1- La division, diversion, mensonge.
Les combattants de la liberté doivent étudier et comprendre  comment fonctionne cette carte.  Ils doivent identifier les phrases ou groupes de mots populaire qui nourrissent cette arme de l'oppresseur.

2- L'achat de conscience.
Les vrais combattants de la liberté doivent étudier les profils, psychologie et motivations des vendus (les faux combattants de la liberté et citoyens qui se sont fait corrompre acheter par le système). Ils doivent travailler à empêcher ces achats répétitifs.
La dictature se renouvelle et se renforce par les ressources humaines. Le monstre  récupère et neutralise les ressources humaines disponible pour la lutte de libération.

La dictature togolaise dure encore à cause de notre psychologie de lutte saisonnière. Après quelques jours, mois, années de lutte au côté du peuple, du citoyen au leader, nous voilà maintenant dans le camp du monstre avec un zèle inimaginable. 

3- L'instrumentalisation de notre colère, impatience pour détourner notre attention du sacrificateur et de renforcer la division dans les rangs des combattants de la liberté.

4- Le lancement de fausses rumeurs.

4- Les arrestations, tortures et meurtres. 

5- La distribution d'argent aux diplomates étrangers et aux partis politiques des pays limitrophes.

6- La misère.
Tous les combattants de la liberté doivent analyser et comprendre comment fonctionne l'arme de misère du monstre. Ils doivent travailler à la désintégration de celle-ci.

7- La transformation des artistes en des griots modernes à travers leur  production artistique qui nourrissent l'abrutissement de la masse ou du culte de la personnalité du BIG BROTHER.

8- La pollution des valeurs et principes des structures et institutions de socialisation de l'Homme où elles se réduisent à un rôle de fabrication des « AIDANTS EXPLOITANTS » pour servir les objectifs du système. 

Si nous connaissons le mode de fonctionnement du monstre, c'est-à-dire nous arrivons à déceler sa culture, psychologie et objectifs, nous pouvons nous aussi utiliser tous les faits quotidiens et passés pour désintégrer maintenant, la dictature et tout cela, dans la non-violence.

L'histoire d'une dictature est une arme simple et efficace pour accélérer sa propre désintégration totale. Une dictature  porte toujours en elle, les germes de sa propre destruction.

Pour pouvoir utiliser les faits présents et passés pour provoquer la victoire maintenant,  il est un devoir alors pour les combattants de la liberté d'amener le monstre sur le champ de la psychologie et de la culture de libération.

Exemple d'études de faits :

1- Comment le #Covid19 peut devenir une arme pour une libération collective sans exception aucune?

2- Comment pouvons nous utiliser #JusticePourMadjoulba pour faciliter la semence de l'article 21 de la constitution togolaise dans l'âme de tous nos frères soldats ?
Ou en quoi #JusticePourMadjoulba peut aider les frères soldats à comprendre le danger de la dictature pour eux-mêmes ?

3- Comment allons-nous agir pour faire de la conduite de taxis, bus une arme de résistance ?

4- En quoi les  conducteurs de taxis-motos (Zedmen) constituent une force de résistance ? Et comment pouvons nous les organiser ?

La force d'une dictature, c'est le silence, l'indifférence, le laisser faire, l'inaction des opprimés et des Homme du bien.

Nous sommes une génération de résultats. La victoire est nôtre maintenant!

Fovi Katakou (b-a-b-a , RAL)

Nature-Homme-Société